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Trump se dit « très déçu » et va finalement laisser moins de temps à la Russie pour cesser la guerre en Ukraine

Trump se dit « très déçu » et va finalement laisser moins de temps à la Russie pour cesser la guerre en Ukraine

ÉTATS-UNIS - Le président américain perd patience. Donald Trump a annoncé ce lundi 28 juillet qu'il allait « réduire » drastiquement le délai de 50 jours donné au président russe Vladimir Poutine pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de sanctions américaines sévères contre la Russie.
Le président américain, s'exprimant depuis Turnberry en Écosse, s'est dit « très déçu » par son homologue russe. Il a également fait savoir qu'il laisserait « 10 à 12 jours » à Poutine pour arrêter la guerre.
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Un ultimatum, bien plus serré que prévu, particulièrement apprécié à Kiev. Le chef de l'administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak a rapidement remercié « le président [Donald Trump] de faire preuve de fermeté et d'adresser un message clair de paix par la force. »
Une rencontre possible en septembre
« Si nous n'avons pas un accord d'ici 50 jours, c'est très simple, [les droits de douane appliqués à la Russie] seront à 100 % et c'est comme ça », avait menacé Donald Trump le 14 juillet dernier, après plusieurs tentatives de résolution du conflit.
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas avait alors jugé que ce délai représentait une durée « très longue ».
Plus tôt ce lundi, le Kremlin a affirmé qu'une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump n'était pas exclue pour le mois de septembre, en Chine, à l'occasion des célébrations pour la fin de la Seconde Guerre mondiale. Depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025, les présidents américain et russe se sont entretenus à plusieurs reprises par téléphone, notamment au sujet de l'offensive à grande échelle lancée par Moscou en Ukraine en février 2022, mais ils n'ont pas eu de réunion.
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« Nous avons pris note ». Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine , au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit . Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain . Mais en dépit de cette nouvelle annonce, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. À son retour au pouvoir en janvier, le président américain avait affiché sa volonté de négocier avec le président russe . Il avait critiqué l'aide apportée par son pays à Kiev, et tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine. Mais il a dit depuis être « déçu » du maître du Kremlin, qui n'a pas accepté un cessez-le-feu voulu par Kiev et Washington. Mardi, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un « ralentissement » de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Il a néanmoins assuré que Moscou était « intéressé » par une meilleure « dynamique » dans ce processus. « Pour avancer, nous avons besoin d'impulsions des deux parties », a-t-il dit.

«Face à Trump, l'Afrique doit changer de méthode»
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FIGAROVOX/TRIBUNE - La rencontre, début juillet, entre Donald Trump et cinq de ses homologues africains a permis au président américain de réaffirmer son style brutal. Les Africains devraient faire de cette discourtoisie un levier dans leurs négociations, argumente l'avocat mauritanien Jemal Taleb. Jemal Taleb est avocat de l'État de Mauritanie. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Ils étaient cinq. Cinq chefs d'État africains à avoir répondu, début juillet, à l'invitation du président américain Donald Trump pour une rencontre organisée à la Maison-Blanche. Le Liberia, la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Gabon étaient représentés au plus haut niveau. L'événement, censé renforcer les liens diplomatiques et économiques entre les États-Unis et certains pays d'Afrique subsaharienne, a suscité nombre de commentaires. Non pas tant pour le fond des discussions – dont peu d'éléments ont filtré – mais pour la forme, ou plutôt, pour l'absence manifeste de formes diplomatiques. Publicité L'image a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Donald Trump, assis derrière son bureau dans le Bureau ovale, entouré de cinq présidents africains debout, comme figés dans un protocole inversé. À cela s'ajoutent d'autres gestes et propos qui ont dérouté les observateurs : la remarque sur la maîtrise de l'anglais du président libérien Joseph Boakai – alors même que l'anglais est la langue officielle de son pays depuis 1847 –, l'interruption impromptue du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani alors qu'il s'exprimait. Certains ont crié à l'humiliation. D'autres ont dénoncé la posture docile de dirigeants africains restés impassibles. Et comme souvent, les procès en indignité ont fusé : trop d'empressement à répondre à l'appel du «maître du monde», pas assez de fierté dans l'attitude. Mais ces critiques passent à côté d'un fait essentiel : la responsabilité première incombe à celui qui invite. Et en l'espèce, c'est bien Donald Trump, président atypique, qui a une fois encore imposé son style brutal. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives Fallait-il alors s'attendre à un autre comportement vis-à-vis des dirigeants africains ? Probablement pas. Mais il y a, derrière ces maladresses protocolaires, un message implicite que les pays africains doivent prendre au sérieux. Il ne s'agit pas seulement d'un manque de savoir-vivre, mais d'un révélateur d'un changement plus profond : celui d'une reconfiguration des rapports Nord-Sud. Les États-Unis – et plus largement les grandes puissances – ne cachent plus leur préférence pour des relations fondées sur l'intérêt pur, et ne cherchent plus à masquer leur indifférence aux convenances diplomatiques dès lors que cela sert leur agenda stratégique. Dans ce contexte, les États africains doivent revoir leurs postures. Il ne devrait plus s'agir de quémander une audience ou d'attendre un geste de bienveillance. Le temps des rapports paternalistes, qu'ils soient condescendants ou bienveillants, touche à sa fin. Ce qui se joue désormais, ce sont des partenariats durs, dictés par des logiques d'influence. Et c'est sur ce terrain que les pays africains doivent affirmer leur voix. Face aux provocations, la tentation est grande d'opter pour le coup d'éclat : répondre publiquement à l'affront, dénoncer haut et fort les manquements, claquer la porte. Mais la diplomatie est aussi l'art du temps long et du sang-froid. 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Mais il est tout aussi stratégique de savoir ne pas réagir à chaque offense. À condition, bien sûr, que le silence soit habité, et qu'il s'accompagne d'une défense ferme des intérêts nationaux. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives. Il ne s'agit pas d'accepter l'humiliation. Il s'agit de comprendre que la scène mondiale est un théâtre de jeux de pouvoir, où les formes comptent moins que les résultats. Et dans cette arène, les dirigeants africains gagneraient à adopter une diplomatie d'influence, patiente, méthodique, et moins soucieuse de posture que d'impact. L'épisode de la Maison-Blanche aura donc eu au moins un mérite : rappeler que la courtoisie n'est pas toujours au rendez-vous des puissants, mais que la maîtrise de soi peut être une arme redoutable. Trump, fidèle à lui-même, a «fait du Trump». 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Gaza : le «pire scénario de famine est en cours», selon l'IPC
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Gaza : le «pire scénario de famine est en cours», selon l'IPC

Cette alerte IPC est lancée au moment où les Nations Unies ont mis en garde contre toute utilisation de la faim comme arme de guerre, et que la pression internationale s'accentue sur Israël Le «pire scénario de famine est en cours dans la bande de Gaza» en raison de l'intensification des combats, des déplacements massifs de populations et des restrictions à l'aide humanitaire, selon le rapport IPC (Cadre intégré de classification de la sécurité alimentaire) publié ce mardi. La crise humanitaire dans le territoire palestinien ravagé par près de 22 mois de guerre «a atteint un tournant alarmant et mortel», souligne ce rapport, fruit du travail d'organisations non-gouvernementales, institutions régionales et agences de l'ONU spécialisées. Les largages aériens de vivres récemment autorisés par Israël «ne seront pas suffisants pour inverser la catastrophe humanitaire», avertit le document, selon qui ces parachutages sont plus coûteux, moins efficaces et plus dangereux que les acheminements par la route. Publicité En mai dernier, le consortium, qui détermine le niveau d'insécurité alimentaire selon cinq niveaux, avait classé 1,95 million d'habitants de la bande de Gaza (93% du total) en situation de «crise» (niveau 3), dont 925.000 en niveau 4 (urgence) et 244.000 en situation de catastrophe (niveau 5). Une nouvelle analyse chiffrée de la situation est en cours, indique le rapport. L'utilisation de la faim comme arme de guerre Cette alerte IPC est lancée au moment où les Nations Unies ont mis en garde contre toute utilisation de la faim comme arme de guerre, et que la pression internationale s'accentue sur Israël pour qu'il mette fin à son blocus total de Gaza imposé en mars. «Les dernières données indiquent que les seuils de famine ont été atteints (...) dans la majeure partie de la bande de Gaza», indique le rapport, selon lequel «une personne sur trois passe plusieurs jours sans rien manger». «Plus de 20.000 enfants ont été traités contre la malnutrition aiguë entre avril et mi-juillet, dont plus de 3000 souffraient de malnutrition sévère. Les hôpitaux ont signalé une augmentation rapide des morts liées à la faim chez les enfants de moins de cinq ans, avec au moins 16 décès signalés depuis le 17 juillet», ajoute le document. «Une action immédiate et à grande échelle est nécessaire pour mettre fin aux hostilités et permettre un accès humanitaire sans entrave», plaide le consortium. «Ne pas agir maintenant entraînera des morts massives dans une grande partie de la bande de Gaza», avertit-il. L'armée israélienne a annoncé dimanche une pause limitée dans son offensive dans la bande de Gaza, où des agences internationales ont recommencé à distribuer de l'aide humanitaire pour la première fois depuis des mois. Mais Israël a poursuivi son offensive hors des heures et des zones concernées par cette «pause tactique» quotidienne de 10 heures à 20 heures dans certaines zones.

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