
Les relations entre Donald Trump et Washington ne vont pas s'améliorer avec ces poursuites en justice
Plus tôt dans la semaine, Donald Trump avait annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale. Des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et qu'il souhaite à tout prix « nettoyer ». Alors que les statistiques officielles montrent pourtant une baisse de la criminalité violente dans la capitale. Selon la maire démocrate de Washington, Muriel Bowser, elle est « à son plus bas niveau depuis 30 ans ».
La loi fédérale régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », peut-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb. Ce dernier accuse l'administration Trump d'avoir « illégalement pris le contrôle opérationnel de la police de Washington, notamment en occupant des postes dans la chaîne de commandement et en donnant des directives politiques », selon la même source.
Le procureur demande donc une suspension de la décision de la ministre de la Justice et demande au tribunal de statuer sur le fait que Donald Trump a outrepassé son autorité sur la ville. « Les mesures prises par l'administration sont manifestement illégales », a-t-il ensuite déclaré sur les réseaux sociaux. « C'est un affront à la dignité et l'indépendance des 700 000 Américains » habitant à Washington, a-t-il ajouté.
Nouveau responsable d'urgence de la police
Dans sa décision, le président américain a mobilisé 800 gardes nationaux dans les rues de la capitale. Ces militaires de réserve « resteront sur place jusqu'à ce que l'ordre public soit rétabli dans la ville, comme décidé par le président » Donald Trump, a indiqué jeudi le Pentagone.
La ministre de la Justice Pam Bondi a également annoncé nommer jeudi un nouveau « responsable d'urgence » de la police.
Le président républicain avait déjà mobilisé en juin la Garde nationale en Californie, contre l'avis du gouverneur démocrate, affirmant vouloir ainsi rétablir l'ordre à Los Angeles après des manifestations contre sa politique migratoire. Depuis son retour à la Maison Blanche, le président américain a menacé à plusieurs reprises de replacer Washington sous le contrôle des autorités fédérales, en insistant sur l'importance de l'apparence de la capitale américaine où viennent régulièrement de hauts dignitaires étrangers.
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