
Trump qualifie la création du parti politique d'Elon Musk de «ridicule»
Donald Trump a qualifié dimanche de «ridicule» la décision d'Elon Musk de créer un nouveau parti politique. «Je pense que c'est ridicule de lancer un troisième parti. Nous connaissons un formidable succès avec le parti républicain», a déclaré M. Trump à des journalistes avant d'embarquer dans son avion pour rentrer à Washington.
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«Les démocrates sont perdus, mais il y a toujours eu un système bipartite et je pense que lancer un troisième parti ajoute simplement de la confusion», a poursuivi le chef de l'État. «Les troisièmes partis n'ont jamais fonctionné», a-t-il asséné. «Donc, il peut s'amuser autant qu'il veut avec ça, mais je pense que c'est ridicule», a conclu M. Trump.
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Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche. Il a notamment piloté la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et, en particulier, le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes ont souffert dans le monde du fait de cette collaboration. Peu après, les deux hommes ont durement et publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump.
Le «Parti de l'Amérique»
Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la «grande et belle loi» de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le «Parti de l'Amérique» (America Party).
«En plongeant encore plus profondément dans la politique (...) Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale» pour l'entreprise, a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. «Si les plus fervents supporteurs de Musk le soutiendront coûte que coûte (...) il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique», a-t-il relevé. Le «soulagement initial» de son départ de Doge a été «de courte durée», a-t-il ajouté.
Le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé dimanche matin qu'Elon Musk devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises (Tesla, SpaceX, le réseau social X, entre autres) plutôt qu'à faire de la politique. «Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque», a réagi M. Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de M. Musk inquiétait l'administration Trump. Selon lui, «les principes» défendus par la commission dirigée par M. Musk ont «été très populaires» mais, «lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas».

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7 hours ago
- Le Parisien
« Il peut s'amuser autant qu'il veut » : Donald Trump juge « ridicule » la création d'un parti politique par Elon Musk
Leurs relations sont plus que jamais rompues. Le président américain Donald Trump a qualifié ce dimanche de « ridicule » la décision de créer un parti politique annoncée la veille par le milliardaire Elon Musk , son ancien allié. « Je pense que c'est ridicule de lancer un troisième parti. Nous connaissons un formidable succès avec le parti républicain », a déclaré Donald Trump à des journalistes avant d'embarquer dans son avion pour rentrer à Washington. « Les démocrates sont perdus, mais il y a toujours eu un système bipartite et je pense que lancer un troisième parti ajoute simplement de la confusion », a poursuivi le chef de l'État. « Les troisièmes partis n'ont jamais fonctionné », a-t-il asséné. « Donc, il peut s'amuser autant qu'il veut avec ça, mais je pense que c'est ridicule », a conclu Donald Trump. Peu après, le président américain publiait sur son réseau Truth Social une logorrhée contre son ancien partenaire, se disant « peiné de voir Elon Musk dérailler complètement » et « devenir tout simplement une CATASTROPHE ces cinq dernières semaines ». Elon Musk et Donald Trump ont été très proches . L'homme le plus riche de la planète a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche. Il a notamment piloté la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et, en particulier, le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes ont souffert dans le monde du fait de cette collaboration. Peu après, les deux hommes ont durement et publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump . Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « Parti de l'Amérique » (America Party). « En plongeant encore plus profondément dans la politique (…) Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale » pour l'entreprise, a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. « Si les plus fervents supporters de Musk le soutiendront coûte que coûte (…) il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé. Le « soulagement initial » de son départ de Doge avait été « de courte durée », a-t-il ajouté. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé ce dimanche matin qu'Elon Musk devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises (Tesla, SpaceX, le réseau social X, entre autres) plutôt qu'à faire de la politique. « Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi Scott Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce d'Elon Musk inquiétait l'administration Trump. Selon lui, « les principes » défendus par la commission dirigée par Elon Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas ». Dans les échanges électroniques hors de l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla - très volatile depuis toujours - reculait de 0,85 % dimanche en fin d'après-midi.


Le Figaro
14 hours ago
- Le Figaro
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Le ministre américain des Finances, Scott Bessent, a estimé dimanche matin qu'Elon Musk devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises plutôt qu'à faire de la politique. Donald Trump a qualifié dimanche de «ridicule» la décision d'Elon Musk de créer un nouveau parti politique. «Je pense que c'est ridicule de lancer un troisième parti. Nous connaissons un formidable succès avec le parti républicain», a déclaré M. Trump à des journalistes avant d'embarquer dans son avion pour rentrer à Washington. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Figaro International «Les démocrates sont perdus, mais il y a toujours eu un système bipartite et je pense que lancer un troisième parti ajoute simplement de la confusion», a poursuivi le chef de l'État. «Les troisièmes partis n'ont jamais fonctionné», a-t-il asséné. «Donc, il peut s'amuser autant qu'il veut avec ça, mais je pense que c'est ridicule», a conclu M. Trump. Publicité Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche. Il a notamment piloté la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et, en particulier, le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes ont souffert dans le monde du fait de cette collaboration. Peu après, les deux hommes ont durement et publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump. Le «Parti de l'Amérique» Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la «grande et belle loi» de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le «Parti de l'Amérique» (America Party). «En plongeant encore plus profondément dans la politique (...) Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale» pour l'entreprise, a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. «Si les plus fervents supporteurs de Musk le soutiendront coûte que coûte (...) il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique», a-t-il relevé. Le «soulagement initial» de son départ de Doge a été «de courte durée», a-t-il ajouté. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a estimé dimanche matin qu'Elon Musk devrait être encouragé à se consacrer à ses entreprises (Tesla, SpaceX, le réseau social X, entre autres) plutôt qu'à faire de la politique. «Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque», a réagi M. Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de M. Musk inquiétait l'administration Trump. Selon lui, «les principes» défendus par la commission dirigée par M. Musk ont «été très populaires» mais, «lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas».


Le HuffPost France
16 hours ago
- Le HuffPost France
Ce ministre de Donald Trump recadre Elon Musk qui s'acharne en politique
ETATS-UNIS - Chacun son business. Le ministre américain des Finances Scott Bessent a recadré Elon Musk ce dimanche 6 juillet, estimant que le multimilliardaire devrait se consacrer à ses entreprises plutôt qu'à faire de la politique. Et ce, alors que le patron de Tesla et de X vient de lancer le Parti de l'Amérique, une formation politique présentée comme une alternative aux deux partis américains dominants (démocrate et républicain). « Je pense que les conseils d'administration de ses différentes entreprises voulaient qu'il revienne diriger ces entreprises, ce à quoi il est meilleur que quiconque », a réagi Scott Bessent, interrogé sur CNN pour savoir si l'annonce de la création d'un nouveau parti par l'homme le plus riche du monde inquiétait l'administration Trump. « J'imagine que ces conseils d'administration n'ont pas apprécié cette annonce d'hier et vont l'encourager à se concentrer sur ses activités d'entrepreneur, pas sur ses activités politiques », a-t-il poursuivi. Pas « populaire » Selon lui, « les principes » défendus par la Commission pour l'efficacité gouvernementale (Doge) dirigée par Elon Musk ont « été très populaires » mais, « lorsque l'on regarde les sondages, Elon ne l'était pas ». Elon Musk et Donald Trump ont été très proches. Elon Musk a contribué à hauteur de plus de 270 millions de dollars à la campagne du républicain pour la Maison Blanche et a, notamment, piloté pendant plusieurs mois la Doge, destinée à réduire drastiquement les dépenses fédérales. Il était un habitué du Bureau ovale. Il a quitté Doge en mai pour reprendre en main ses entreprises et en particulier le spécialiste des véhicules électriques Tesla, dont l'image et les ventes souffraient dans le monde du fait de cette collaboration. « Épuisement » des investisseurs de Tesla Peu après, les deux hommes ont durement et très publiquement ferraillé au sujet du projet de loi budgétaire de Donald Trump. Fermement opposé à ce texte, dont il dénonce l'impact sur les finances publiques, Elon Musk avait promis de lancer son propre parti politique si le texte était adopté. Il a mis sa menace à exécution samedi, au lendemain de la promulgation en grande pompe de la « grande et belle loi » de Donald Trump, en annonçant la création de sa formation, le « parti de l'Amérique ». « En plongeant encore plus profondément dans la politique (...), Musk part exactement dans la direction opposée de ce que les actionnaires/investisseurs de Tesla veulent qu'il fasse pendant cette période cruciale dans l'histoire de Tesla », a commenté dimanche Dan Ives, analyste de Wedbush. « Si le cœur des supporteurs de Musk le soutiendra coûte que coûte à chaque tournant, il y a un sentiment général d'épuisement de la part de nombreux investisseurs de Tesla lié au fait que Musk persiste sur la voie politique », a-t-il relevé, soulignant que le « soulagement initial » de son départ de Doge avait été « de courte durée ». « La situation a pris une mauvaise tournure » avec cette annonce, a estimé Dan Ives. Dans les échanges électroniques hors de l'ouverture de la Bourse de New York, l'action Tesla - très volatile depuis toujours - reculait de 0,85 % dimanche à la mi-journée.