logo
DIRECT – Gaza: l'armée israélienne a «approuvé» le nouveau plan des opérations pour Gaza

DIRECT – Gaza: l'armée israélienne a «approuvé» le nouveau plan des opérations pour Gaza

24 Heures11 hours ago
12.08.2025, 15h48
L'Union européenne et 24 pays, dont la Suisse, ont dénoncé mardi une situation de «famine» à Gaza. Ils ont appelé à agir de manière «urgente» pour y mettre fin.
Des Palestiniens, principalement des enfants, se pressent pour recevoir un repas chaud dans une cuisine caritative du quartier de Mawasi, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 22 juillet 2025.
AFP
«La détresse humanitaire à Gaza a atteint un niveau inimaginable. Une famine se déroule sous nos yeux», écrivent l'UE et 24 pays dans un communiqué commun. Ces États exhortent Israël à «autoriser tous les convois d'aide humanitaire des ONG internationales et à lever les obstacles qui empêchent les humanitaires d'intervenir».
«La Suisse s'est jointe à d'autres Etats dans une déclaration exprimant sa profonde préoccupation face aux nouvelles restrictions d'enregistrement imposées aux ONG, qui pourraient contraindre des acteurs humanitaires essentiels à quitter les Territoires palestiniens occupés, aggravant ainsi la crise à Gaza», écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur X.
La déclaration appelle à un accès sûr et à grande échelle de l'aide humanitaire, à la protection des civils et des travailleurs humanitaires, à un cessez-le-feu durable et à la libération de tous les otages, ajoute-t-il.
À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. L'UE est divisée
Cette déclaration a été signée par les ministres des affaires étrangères des pays suivants: Australie, Belgique, Canada, Chypre, Danemark, Estonie, Finlande, France, Grèce, Islande, Irlande, Japon, Lituanie, Luxemburg, Malte, Pays-Bas, Norvège, Portugal, Slovaquie, Slovénie, Espagne, Suède, Suisse et Royaume-Uni.
On y trouve 17 États membres de l'UE, dont la France, mais pas l'Allemagne. Les Vingt-Sept se sont montrés particulièrement divisés sur l'attitude à adopter vis-à-vis d'Israël depuis le début de sa guerre à Gaza contre le Hamas, en réplique à l'attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 sur le sol israélien par ce mouvement islamiste palestinien.
Plusieurs pays, dont l'Allemagne, ont longtemps insisté sur le droit d'Israël à se défendre, dans le respect du droit international, tandis que d'autres, comme l'Espagne, dénoncent un «génocide» à l'encontre des Palestiniens de Gaza. Berlin a toutefois amorcé un changement de cap majeur vendredi, en annonçant suspendre les exportations d'armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza.
Au sein même de la Commission, les lignes commencent elles aussi à bouger. Dans une interview donnée à Politico, sa vice-présidente Teresa Ribera a estimé que la situation à Gaza «ressemblait beaucoup» à un «génocide».
Orange background

Essayez nos fonctionnalités IA

Découvrez ce que Daily8 IA peut faire pour vous :

Commentaires

Aucun commentaire pour le moment...

Articles connexes

Vaud: droite et patronat pour les emplois d'Holcim
Vaud: droite et patronat pour les emplois d'Holcim

24 Heures

time2 hours ago

  • 24 Heures

Vaud: droite et patronat pour les emplois d'Holcim

Votation vaudoise du 28 septembre – La droite et le patronat pour les circuits courts et les emplois d'Holcim Leur combat est lancé contre l'initiative qui mettrait fin à la carrière du Mormont et pour le contre-projet. Jérôme Cachin La cimenterie Holcim à Éclépens en avril 2024 et sa carrière de la colline du Mormont. Jean-Paul Guinnard Abonnez-vous dès maintenant et profitez de la fonction de lecture audio. S'abonnerSe connecter BotTalk En bref : L'ex-ministre Pascal Broulis s'oppose à l'initiative visant à protéger le Mormont. Le site d'Holcim risque de perdre 150 emplois directs en cas d'acceptation. Le contre-projet promeut l'économie circulaire tout en limitant l'exploitation du site. La Suisse recycle actuellement 85% de son béton de démolition. «Toute sortie du béton au pas de charge me paraît illusoire et même dangereuse…» Pascal Broulis a ouvert les feux contre l'initiative «Sauvons le Mormont», en votation populaire le 28 septembre. L'ex-ministre des Finances et conseiller aux États vaudois PLR monte au front contre ce changement de la Constitution cantonale. Lancée en 2022 notamment sous l'impulsion des Verts, un an après la ZAD (zone à défendre) de la colline du Mormont, l'initiative mettrait fin à l'exploitation de la carrière pour la cimenterie Holcim d'Éclépens. Si le texte n'a pas été retiré, c'est parce que «le comité d'initiative a été d'une certaine manière noyauté par l'extrême gauche, puisque c'est quand même elle qui y a fait le poids», explique Nicolas Suter, chef de file PLR au Grand Conseil vaudois. Mormont sans exploitation? «Le site du Mormont est déclaré site protégé. Toute exploitation du sol y est interdite, à l'exception d'une activité agricole et sylvicole respectueuse de l'environnement et de la nature.» Voilà les deux phrases honnies par les organisations patronales, de la construction et de l'immobilier, le PLR, l'UDC et les Vert'libéraux. Leur comité dispose d'un budget de 200'000 francs, dont 15'000 financés par Holcim. Jeudi, au Centre de formation des métiers de la construction, à Échallens, leur cri de ralliement est «circuits courts». Leur campagne est aussi lancée en faveur du contre-projet. Défendu par le ministre Vert Vassilis Venizelos, il rassemble tous les partis, sauf la gauche radicale. Il fixerait dans la Constitution que l'État et les communes «créent des conditions favorables au développement de l'économie circulaire». Il protège aussi le Mormont par le biais de la loi: les périmètres d'exploitation seraient figés. Une occasion pour l'économie circulaire Pascal Broulis insiste sur les «150 emplois directs» menacés si Holcim doit partir, et les «300 emplois indirects». Il compare l'enjeu aux combats pour Novartis à Prangins, Vetropack à Saint-Prex et la raffinerie de Cressier (NE). Pour l'UDC Yvan Pahud, conseiller national, l'initiative est «suicidaire», car elle provoquerait l'importation de ciment par «60'000 camions étrangers», donc plus de CO 2 , alors que la Suisse a un besoin annuel de 5 millions de tonnes de ciment, le liant du béton. L'initiative serait aussi contraire à «l'économie circulaire qui est en marche», assure la conseillère nationale Vert'libérale Céline Weber: «Le béton peut être recyclé quasi à l'infini, 85% du béton de démolition est ainsi recyclé actuellement en Suisse. Il ne faut pas louper l'occasion d'inscrire le principe de l'économie circulaire dans la Constitution.» Newsletter «La semaine vaudoise» Retrouvez l'essentiel de l'actualité du canton de Vaud, chaque vendredi dans votre boîte mail. Autres newsletters Se connecter Jérôme Cachin est journaliste à la rubrique vaudoise depuis 2019, spécialisé en politique. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

L'ultime bataille aux Nations Unies pour sauver le traité contre la pollution plastique
L'ultime bataille aux Nations Unies pour sauver le traité contre la pollution plastique

24 Heures

time2 hours ago

  • 24 Heures

L'ultime bataille aux Nations Unies pour sauver le traité contre la pollution plastique

À Genève, des dizaines de pays tentent jeudi de sauver ce qui peut l'être de trois ans d'efforts pour un traité contre la pollution plastique. Publié aujourd'hui à 19h23 Mercredi 13 août 2025, dans l'enceinte des Nations Unies, à Genève. Dans l'après-midi, peu après l'annonce du projet de traité a minima sur le plastique ressortant de dix jours de négociations, des activistes crient leur déception. alors que les délégations de près de cent quatre-vingts États rejoignent l'assemblée plénière. Break Free From Plastic/Trixie Guerrero En bref: Ce jeudi au petit matin, il a entassé davantage de déchets sur la statue de la place des Nations. Son œuvre accueille depuis le 4 août, les quelque 1900 délégués, activistes, lobbyistes, observateurs, conseillers et journalistes entourant les négociations de la dernière chance sur un traité capable d'imposer, à l'échelle planétaire, une réduction drastique de la pollution plastique . Un accord devenu plus incertain au fil des jours. «Alors que cette installation alerte sur les effets des plastiques sur la santé humaine, le traité a minima qui est sorti mercredi des discussions fait l'impasse sur les dispositions touchant aux additifs chimiques et aux questions sanitaires», s'insurge l'artiste Benjamin Von Wong. Un texte qui suscite un tollé Ramassée sur une dizaine de pages, cette nouvelle mouture , proposée par le chef d'orchestre de négociations était censée répondre à l'enlisement de débats sur un projet de traité alourdi par des centaines d'amendements. Elle en aura surtout entériné le blocage, ce texte étant jugé inacceptable par des dizaines de pays – dont la Suisse. À ce stade, vous trouverez des contenus externes supplémentaires. Si vous acceptez que des cookies soient placés par des fournisseurs externes et que des données personnelles soient ainsi transmises à ces derniers, vous devez autoriser tous les cookies et afficher directement le contenu externe. Disparue, la mesure phare exigée à la sortie du sommet de Nice sur la protection des océans, en juin dernier: une limitation imposée, au niveau mondial, des quantités de nouveaux plastiques vierges produits – à commencer par ceux destinés aux emballages. Le texte se bornait à suggérer que «chaque pays devrait prendre les mesures, selon ses possibilités, pour gérer, réduire ou ne pas permettre la fabrication de produits plastiques ayant de fortes chances de finir dans l'environnement». Levée de boucliers immédiate de l'Union européenne, qui a martelé qu'un accord «faible et figé ne sera utile à personne». Joëlle Hérin, l'une des membres de la délégation de Greenpeace, jugeait jeudi matin que «ce texte trahi le mandat même donné au comité de négociation intergouvernemental». Les lobbys bloquent tout Des considérations qui viennent se fracasser sur une autre réalité, économique, brandie par plus de 230 lobbyistes dépêchés à Genève . Exemple, avec la Chambre africaine de l'énergie qui appelait, mercredi encore, les pays du Continent à rejeter ce traité. Cette voix du secteur pétrolier les «exhorte à donner la priorité à leurs besoins énergétiques et industriels plutôt qu'à des programmes environnementaux externes qui ne correspondent pas aux priorités de développement de l'Afrique». Avant de citer les usines pétrochimiques prévues au Sénégal dans le sillage du démarrage du champ pétrolier Sangomar, mais aussi «l'ambitieux projet de parc pétrochimique du Ghana qui serait gravement affecté», ceux déployés par la Tanzanie ou les efforts de l'Angola pour «diversifier son économie». Les heures cruciales Jeudi, les délégations ont tenté toute la journée de sauver ce qui pouvait l'être des cinq précédentes conférences sur le plastique. En tentant de s'entendre sur une version de nouveau remaniée du projet de traité. La Suisse appelait à ce que le texte soit recentré sur une amélioration de la production de plastiques – sans objectif de réduction – mais aussi une diminution, ou au moins une surveillance, des composants problématiques ainsi qu'un mécanisme de financement pour les pays en développement. Présent à Genève, le conseiller fédéral Albert Rösti estimait en milieu de journée, auprès de l'agence ATS, qu'une absence de résultats serait «inacceptable». Des voix commençaient à s'élever pour rompre avec la mécanique des négociations et en appeler aux ministres arrivés à Genève depuis mardi de négocier entre eux. «Pendant plus de deux ans, les négociations sont enlisées dans des impasses procédurales et des manœuvres tactiques, les ministres présents doivent servir les citoyens qui leur ont fait confiance pour agir», appelait en milieu de journée Joelle Hérin, l'experte de Greenpeace Suisse. Leur implication dépend de chaque pays. «Depuis mercredi soir, la porte a été ouverte à d'autres discussions sur le texte du traité, limitées aux chefs délégation accompagnés d'une autre personne – sans que l'on sache s'il s'agit de leur ministre de tutelle», décrivait jeudi soir Laurianne Trimoulla, porte-parole de la Fondation Gallifrey alors que ces séances s'achevaient pour céder la place à une assemblée plénière maintes fois décalée. Des retards qui dessinaient une très longue soirée de négociation. Ce jeudi devant l'entrée des Nations Unies à Genève, l'artiste Benjamin Von Wong a entassé davantage de déchets sur la statue. «Alors que cette installation alerte sur les effets des plastiques sur la santé humaine, le traité a minima qui est sorti mercredi des discussions fait l'impasse sur les dispositions touchant aux additifs chimiques et aux questions sanitaires», s'insurge celui qui suit en continue ces négociations de la dernière chance. Benjamin Von Wong Des modes de vie avides de plastique Newsletter «Dernières nouvelles» Vous voulez rester au top de l'info? «24 heures» vous propose deux rendez-vous par jour, pour ne rien rater de ce qui se passe dans votre Canton, en Suisse ou dans le monde. Autres newsletters Pierre-Alexandre Sallier est journaliste à la rubrique Économie depuis 2014. Auparavant il a travaillé pour Le Temps , ainsi que pour le quotidien La Tribune , à Paris. Plus d'infos Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.

Un jeune Américain gravit le Cervin à 11 ans et crée la polémique
Un jeune Américain gravit le Cervin à 11 ans et crée la polémique

24 Heures

time3 hours ago

  • 24 Heures

Un jeune Américain gravit le Cervin à 11 ans et crée la polémique

Après l'ascension du sommet par le jeune grimpeur, la presse américaine a évoqué un record du monde. En réalité, le titre est détenu par un Valaisan. Publié aujourd'hui à 18h38 Le Cervin, terrain de nombreuses tentatives de record. Marco Zangger Le week-end dernier, Sam Evermore, un jeune Américain âgé de 11 ans a gravi le Cervin avec son père. Le duo a documenté l'exploit sur Instagram. On peut voir le père brandir le drapeau américain sur le sommet valaisan, tandis que le jeune alpiniste tient une pancarte portant l'inscription «Youngest Ascent» , soit la plus jeune personne à avoir gravi la montagne. Les articles ABO sont réservés aux abonnés. S'abonner Déjà enregistré.e ou abonné.e? Se connecter

TÉLÉCHARGER L'APPLICATION

Commencez dès maintenant : Téléchargez l'application

Prêt à plonger dans un monde de contenu mondial aux saveurs locales? Téléchargez l'application Daily8 dès aujourd'hui sur votre app store préféré et commencez à explorer.
app-storeplay-store