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François Legault veut parler de dépenses militaires

François Legault veut parler de dépenses militaires

La Pressea day ago
(Québec) François Legault veut profiter de la rencontre estivale du Conseil de la fédération en Ontario pour aborder la question des investissements en défense avec ses homologues provinciaux et avec le premier ministre canadien Mark Carney.
Thomas Laberge
La Presse Canadienne
M. Carney a déjà annoncé 9 milliards supplémentaires dès cette année en dépenses militaires. Et il ne compte pas en rester là, puisque le Canada s'est engagé à consacrer 5 % de son PIB – la nouvelle cible de l'OTAN – d'ici 2035 en défense. Pour atteindre cet objectif, le fédéral devra dépenser près de 150 milliards par année dans 10 ans.
François Legault veut s'assurer que le Québec obtienne sa juste part des contrats liés aux dépenses militaires, notamment dans des secteurs comme l'aéronautique, les bateaux, les minéraux critiques ou encore l'intelligence artificielle.
En matière de défense, le premier ministre québécois ne vise pas seulement le Canada. Dans les derniers mois, il a fait deux missions économiques en Europe (Allemagne et France), notamment pour vanter les avantages comparatifs du Québec dans ce domaine.
PHOTO THOMAS LABERGE, LA PRESSE CANADIENNE
François Legault, lors d'une mission économique en Allemagne, en mars dernier
Face au désengagement des États-Unis, l'Union européenne veut investir la somme colossale de 800 milliards d'euros (1,276 mille milliards CAN) pour se réarmer.
Guerre tarifaire
L'augmentation des dépenses militaires du fédéral vise notamment à stimuler l'économie canadienne et à réduire la dépendance du Canada aux États-Unis dans un contexte de guerre tarifaire.
La rencontre des premiers ministres cette semaine survient d'ailleurs près de deux semaines après que M. Trump eut brandi la menace d'imposer de nouveaux droits de douane de 35 % sur les importations canadiennes dès le 1er août.
La guerre tarifaire risque donc d'occuper une grande part des discussions entre les dirigeants politiques cette semaine.
« Cette rencontre sera une occasion de travailler ensemble à des moyens de répondre à la dernière menace du président Trump et de réaliser le plein potentiel de l'économie canadienne », a affirmé le président du Conseil de la fédération, le premier ministre Doug Ford, par voie de communiqué.
Les premiers ministres auront d'ailleurs une rencontre avec Mark Carney mardi pour faire le point sur les négociations commerciales avec les États-Unis.
Les premiers ministres doivent aussi parler de sécurité énergétique, de souveraineté et de sécurité nationales, de commerce intérieur et international, de mobilité de la main-d'œuvre, de santé et d'immigration.
Le Conseil de la fédération se tient à Huntsville, dans la région de Muskoka, en Ontario, jusqu'à mercredi.
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Grande entrevue – Normand Noël, PDG de Croisières Navark
Grande entrevue – Normand Noël, PDG de Croisières Navark

La Presse

time3 hours ago

  • La Presse

Grande entrevue – Normand Noël, PDG de Croisières Navark

On parle beaucoup de l'importance de bien exploiter le potentiel du fleuve Saint-Laurent et de développer davantage l'économie bleue. C'est exactement ce que fait Normand Noël, PDG de Croisières Navark, qui a conçu et exploite une flotte de 30 bateaux qui sillonnent le fleuve durant l'été pour transporter des passagers à des fins récréatives et de transport collectif. Une passion de l'eau qui l'anime depuis toujours. On pourrait dire sans se tromper que Normand Noël est né dedans quand il était petit. Son grand-père était propriétaire et capitaine de bateaux qui faisaient le cabotage de l'île d'Orléans vers la ville de Québec. Son père et ses oncles ont été capitaines de navires durant la Seconde Guerre mondiale et son père, Paul-Émile, a lancé et exploité par la suite une navette fluviale durant Expo 67 pour transporter les visiteurs qui arrivaient par l'autoroute 20 de l'île Charron à l'île Sainte-Hélène afin de désengorger la circulation vers Montréal. « Mon père est aussi allé chercher un bateau en Floride pour en faire un hôtel flottant durant l'Expo », raconte Normand Noël dans son bureau à la marina de Longueuil, où stationne une bonne partie de la flotte de Navark, tant les bateaux de 50 places qui font la navette fluviale que les plus gros bateaux de croisière et d'excursion capables d'accueillir 200 personnes. Son père a poursuivi les activités de croisière et d'excursion sur le fleuve avec deux ou trois bateaux jusqu'à la réouverture du Vieux-Port de Montréal, au début des années 1990, où la « Montreal Blue Water Cruise », comme elle s'appelait à l'époque, a instauré une navette fluviale pour relier la promenade René-Lévesque à Longueuil à la piste cyclable des îles de Boucherville. PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE Normand Noël, PDG de Croisières Navark Durant les années 1990, ç'a été mes emplois d'été, j'étais capitaine du bateau qui amenait les cyclistes de Boucherville aux Îles. Un emploi qui me passionnait et qui m'a permis d'étudier longtemps. Normand Noël, PDG de Croisières Navark Il a d'abord fait des études en génie mécanique à l'Université de Sherbrooke, puis a obtenu un diplôme en géologie de l'Université de Montréal avant de se lancer en physique pure. « Je voulais devenir prof de physique pour pouvoir enseigner l'hiver et naviguer durant l'été », expose Normand Noël. Une combinaison qu'a plutôt adoptée sa conjointe, qui est professeure durant l'année scolaire et aussi responsable des ressources humaines chez Navark. C'est à partir de l'an 2000 que Normand Noël s'est impliqué totalement dans l'entreprise qu'il a rebaptisée Croisières Navark, un navarque étant le nom que l'on donnait au commandant d'une flotte de navires durant l'Antiquité. Bâtir une entreprise navale intégrée À partir de là, Croisières Navark a entrepris d'ajouter chaque année de nouveaux bateaux à sa flotte, des bateaux dont Normand Noël fait lui-même le design et qu'il fait construire dans son propre atelier. « Au début, on avait un atelier à Varennes qu'on a déménagé dans le quartier industriel de Longueuil. On fait nous-mêmes nos bateaux parce que ce sont des embarcations adaptées à la navigation de rivière qui n'ont pas besoin d'un fort tirant d'eau, ils doivent être légers, économiques à opérer, ils sont tous faits en aluminium par notre équipe de 20 personnes au chantier maritime », précise Normand Noël. En plus de construire sa propre flotte, Navark décroche des contrats à l'externe, comme celui de la fabrication de six bateaux d'intervention nautique de 25 pieds pour les services de l'Environnement. On construit nos bateaux et on assure leur entretien durant l'hiver tout en essayant de garder nos gens avec nous. Un de nos cuisiniers sur nos bateaux de croisière a appris le métier de soudeur, qu'il pratique durant l'hiver. Normand Noël, PDG de Croisières Navark L'atelier de Navark vient de concevoir le plus gros bateau électrique du Québec, le Bateau Fantôme qui réalise des excursions dans le Vieux-Port pour les enfants. Croisières Navark organise depuis plus de 30 ans des croisières et des excursions sur le fleuve et possède une île tout juste à l'ouest de l'île Charron, équipée d'une terrasse et d'un chapiteau où les gens peuvent tenir des évènements comme un mariage. « On garde ça très naturel, ce n'est pas un Beach Club », précise Normand Noël. Les activités de croisières représentent 30 % des revenus de Navark, les activités événementielles, 30 %, les navettes fluviales, un autre 30 % et les activités de fabrication, 10 %. Depuis cinq ans, les services de navette fluviale qui relient Pointe-aux-Trembles, Varennes, Boucherville et Longueuil au Vieux-Port de Montréal et les autres liaisons intermunicipales ne cessent de gagner en popularité avec un taux d'occupation de plus de 80 %. « Il est temps qu'on utilise le fleuve comme on le fait partout à travers le monde. Ça nous permet de désengorger la circulation routière, alors que plus de 80 % de nos usagers laissent leur voiture pour prendre la navette fluviale. « Les gens peuvent utiliser leur carte OPUS pour prendre la navette, ils représentent environ 15 % de nos usagers », précise le président de Croisières Navark. En 2024, les navettes fluviales ont enregistré un taux de 99,7 % de départs à l'heure et il n'y a jamais d'arrêts de service, contrairement à d'autres modes de transports en commun… Normand Noël attribue les succès de Croisières Navark à la forte implication des 140 employés du groupe, qui affichent un engagement entier. « J'ai un jeune qui a commencé chez nous à 15 ans et qui, à 25 ans, connaît toutes nos opérations et qui est toujours pleinement motivé », souligne l'entrepreneur. Sa fille Lexane, 22 ans, étudiante à HEC Montréal, a déjà été capitaine et est aujourd'hui responsable des activités événementielles, alors que son fils Enaxel, 17 ans, élève au cégep, est impliqué dans l'entretien de la flotte et la logistique. « On développe des compétences et on a aujourd'hui des gens très compétents qui participent activement à notre succès », insiste Normand Noël, qui prévoit d'élargir prochainement le réseau de liaisons des navettes fluviales à Repentigny et de réinstaurer la liaison entre Lachine et Châteauguay.

Les Premières Nations quittent la table de concertation
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La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Les Premières Nations quittent la table de concertation

La réforme du régime forestier vise à réformer la façon dont sont gérées les forêts au Québec. Face au refus de Québec de revoir le cœur de sa réforme du régime forestier, les Premières Nations claquent la porte de la table de concertation mise sur pied dans l'espoir de rapprocher les deux parties. « Cette décision reflète notre position ferme : sans reconnaissance concrète de nos droits et sans volonté réelle de coconstruction, il s'agit d'une démarche que nous ne pouvons pas cautionner », a déclaré l'Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) dans une lettre publiée mardi. Cette table de concertation dite « de haut lieu » avait été mise en place à la suite des consultations parlementaires sur le projet de loi 97. Présentée par la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, en avril dernier, la pièce législative vise à réformer la façon dont sont gérées les forêts au Québec. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Maïté Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts L'APNQL, qui représente les 43 communautés autochtones des deux provinces dont elle porte le nom, avait alors dénoncé un « acte de dépossession de nos terres ». C'est que le projet de loi introduit la notion de triade, qui promet 30 % de la forêt québécoise à l'industrie afin de rendre cette part plus productive tout en épargnant le reste du territoire. Les Premières Nations exigeaient toutefois le « retrait complet » du projet de loi de ce concept de zonage prioritaire, qu'elles jugent « incompatible » avec leurs droits. Refus de dialogue L'APNQL réclamait du même coup le respect des droits ancestraux et ceux issus de traités, tout comme la mise en place d'une « véritable cogestion des forêts, de gouvernements à gouvernement ». Ces conditions représentaient « les conditions minimales de conformité au droit, et les fondations indispensables d'un processus crédible », selon elle. Or, Québec lui aurait opposé une fin de non-recevoir, notamment sur le concept de triade. « Ce refus de dialogue sur un enjeu aussi central révèle de manière flagrante une absence de volonté politique réelle d'ouvrir la voie à la collaboration », dénonce l'APNQL. Ce refus n'est toutefois pas nouveau en soi. En juin, le ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit, Ian Lafrenière, avait promis des « amendements importants » au projet de loi. PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE Ian Lafrenière, ministre responsable des Relations avec les Premières Nations et les Inuit Mais il avait rapidement été recadré par le premier ministre, François Legault, qui disait alors qu'il « n'y a pas de grands changements qui, pour l'instant, sont prévus, mais des ajustements ». Le cabinet de la ministre Maïté Blanchette Vézina a affirmé lundi vouloir « poursuivre le travail de bonne foi » et invitant l'APNQL à revenir à la table des discussions. « L'APNQL a déposé plusieurs demandes et nous avons également soumis plusieurs propositions concrètes à l'APNQL et à l'ensemble des communautés afin de bonifier le PL97, poursuit-on. Nous souhaitons continuer les discussions afin de travailler ensemble au développement durable de la forêt et pour assurer des retombées économiques pour toutes les communautés. » D'autres blocus ? Reste que le retrait de l'APNQL des discussions fait monter la tension d'un cran. Ça n'a pas été une décision prise à la légère. Nous avons été à la table avec une réelle volonté de coconstruire, mais on ne peut pas rester assis à une table qui ne mène nulle part. Sipi Flamand, chef du Conseil des Atikamekw de Manawan L'APNQL attendra de voir si le gouvernement Legault réagira en apportant des modifications à son projet de loi, mais on s'attend déjà à devoir mener une campagne pour convaincre les Québécois de s'unir contre cette réforme. « Il y a un dialogue qu'il faut faire, mais il faut le faire avec les Québécois, pour qu'il y ait des changements sociaux », mentionne le chef Sipi Flamand. Déjà, des blocus forestiers ont lieu sur le territoire, y compris au Lac-Saint-Jean, mais le chef atikamekw n'encourage pas pour autant ce genre de manifestations, du moins, pas pour l'instant. « On n'est pas rendu là », dit-il.

Des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE
Des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE

La Presse

time4 hours ago

  • La Presse

Des enfants d'immigrants sommés de quitter leur CPE

Dans les prochains jours, Suzanne Minkam pourrait tout perdre : la place de sa fille de 17 mois en garderie subventionnée et son emploi d'éducatrice – et donc la responsabilité des huit enfants dont elle s'occupe au CPE L'Attrait mignon, à Longueuil. « Pour moi, c'est vraiment difficile parce que je suis seule ici avec ma fille. Je suis mère monoparentale et je ne sais pas quoi faire », dit-elle. Arrivée du Cameroun il y a deux ans, elle détient un permis de travail ouvert valide pour trois ans. « Mon salaire ne me permet pas de payer une place en garderie privée », déplore-t-elle. Faute de place en CPE pour sa fille, elle se voit contrainte de chercher un emploi mieux rémunéré. La situation de Suzanne Minkam n'est pas unique. Un nombre encore indéterminé de familles à travers le Québec sont touchées par une vague d'évictions d'enfants de leurs garderies subventionnées. En cause : une directive récente du ministère de la Famille rappelant que les enfants de parents titulaires d'un permis de travail ouvert ne sont pas admissibles à la contribution réduite. Or, pour plusieurs services de garde, il ne s'agit pas d'un simple rappel, mais d'un véritable revirement. « Il y a beaucoup de confusion et d'incompréhension parce qu'on croyait qu'on avait la bonne façon de procéder », déplore Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon, à Longueuil. « Ce matin, je relisais le guide et d'un paragraphe à l'autre, on ne sait plus sur quel pied danser. » PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon, à Longueuil Si je ne garde pas la fille de Suzanne dans mes installations, je perds aussi une éducatrice. C'est huit parents que je mets dans la chnoute. Claudia Beaudin, directrice du CPE L'Attrait mignon, à Longueuil Mme Beaudin dit avoir commencé à recenser des cas problématiques dans son CPE, surtout en milieu familial (le CPE est aussi un bureau coordonnateur pour des places en milieu familial). Enfants retirés Dans plusieurs régions, comme l'Estrie, la Mauricie ou la Capitale-Nationale, des directions de services de garde confirment avoir des ententes avec des parents titulaires d'un permis ouvert. Dans un cas, un service de garde à Sherbrooke doit retirer 17 enfants. À Québec, une employée d'une garderie subventionnée, elle-même détentrice d'un permis de travail ouvert, a appris que sa fille perdrait sa place. « Je suis adjointe administrative. Donc, le bras droit de la directrice… Dans deux semaines, je ne sais pas ce qu'il advient de ma fille. Et pour le coup, moi, il va falloir que je trouve un emploi mieux rémunéré pour payer une garderie non subventionnée », a confié cette femme, qui a demandé à ne pas être nommée pour ne pas identifier la garderie où elle travaille. Partout, les gestionnaires affirment avoir agi de bonne foi. « On a tenté à plusieurs reprises d'avoir des réponses pour voir où on s'en allait avec ça. Puis, on a travaillé avec les réponses qu'on a obtenues. Moi, j'ai des directions qui sont fâchées et qui disent : qui est pénalisé pour ça ? Ce sont les parents », explique Élise Paradis, directrice du Regroupement des CPE des régions de Québec et de Chaudière-Appalaches. Dans une réponse écrite à nos questions, le ministère de la Famille affirme qu'« il n'y a pas eu de changement récent dans les règles ». Le Règlement sur la contribution réduite, en vigueur depuis 2006, « n'a jamais été modifié », précise-t-on. Le Ministère ajoute qu'il considère qu'il s'agit « d'une erreur de bonne foi » et n'a pas l'intention de réclamer rétroactivement les subventions versées, ni aux parents ni aux services de garde. Directives contradictoires Mais sur le terrain, plusieurs gestionnaires affirment que le gouvernement lui-même leur avait donné des indications contraires. « Le 28 août 2015, le ministère de la Famille nous avait transmis un courriel officiel demandant d'appliquer d'une façon flexible l'article 15 du Règlement sur la contribution réduite », rappelle Daphné Desrochers-Longchamps, directrice du bureau coordonnateur des Hautes-Marées, à Québec. Cette directive permettait alors l'admissibilité à la contribution réduite pour les titulaires de permis ouverts, à quelques exceptions près, dit-elle. « Jusqu'en mars 2025, les agents aux renseignements nous ont dit que les permis de travail ouverts, c'était toujours accepté. Et là, on a reçu un courriel officiel du Ministère disant que, non, non, ce n'est pas permis. Et c'est écrit comme si on avait fait une faute. » Si le Ministère veut qu'on applique la règle, on va l'appliquer, mais on va l'appliquer à partir du moment où on a été informés. Daphné Desrochers-Longchamps, directrice du bureau coordonnateur des Hautes-Marées, à Québec Dans ce secteur de Sainte-Foy–Sillery, l'un des plus multiculturels de la Capitale-Nationale, l'équipe a déjà analysé 70 dossiers. Résultat : « Si j'applique la règle du Ministère telle quelle, j'ai 45 cas où il faudrait que je dise à des parents : désolée, vous n'avez plus accès, constate-t-elle. Et il me reste 30 dossiers à analyser. » Entre-temps, les directions de services de garde tentent de voir si certains parents peuvent régulariser leur dossier – par exemple, si l'autre parent détient un permis de travail fermé. Mais avec un délai imposé de seulement 14 jours, la tâche est ardue, surtout en pleine période estivale. « Ça n'a pas d'allure », tranche Claudia Beaudin. Elle insiste sur les conséquences humaines : « Moi, je pense vraiment aux enfants. Ce sont des enfants qui sont habitués, qui ont une routine dans un lieu qu'ils aiment, avec des adultes qu'ils connaissent. C'est sécurisant. Et là, du jour au lendemain, on leur enlève leur service de garde. Et il y a des parents qui ne pourront plus aller travailler », conclut-elle.

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