
Aux États-Unis, les coupes dans les dépenses voulues par Elon Musk se matérialisent
DÉCRYPTAGE - Le Congrès américain est en passe d'annuler les crédits votés pour les médias publics et l'aide au développement.
Elon Musk a certes quitté l'officine qui a montré le chemin des coupes brutales dans les dépenses publiques, mais ses recommandations sont mises en œuvre petit à petit. Soit à la suite de décisions de justice, comme il y a trois jours lorsque la Cour suprême a autorisé le démantèlement du département de l'Éducation. Soit par des actes du Congrès, comme cela semble imminent avec la suppression des crédits fédéraux à la radio et à la télévision publique, vieil objectif symbolique mais mythique de la droite américaine.
Le Sénat a voté à 51 voix contre 48 l'annulation de 9 milliards de dollars de crédits préalablement votés dans le cadre de gros paquets législatifs. Ces crédits spécifiques ont été sortis de leur texte initial de loi par la Maison-Blanche, qui les juge inutiles et nuisibles.
Dans l'ensemble soumis à l'abolition se trouve 1,1 milliard couvrant le financement annuel prévu pour le Public Broadcasting Service (PBS) et National Public Radio (NPR). Le reste concerne des aides au développement…

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Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
« Gagnant-gagnant » : Kiev et Washington envisagent un « mega accord » sur les drones ukrainiens
Les relations sont-elles en train de se réchauffer entre Kiev et Washington ? Après plusieurs mois de tensions entre les deux pays, le président Donald Trump a conclu un accord en début de semaine avec l'Otan pour des livraisons d'armes sur le front ukrainien ainsi qu'un ultimatum pour des potentielles sanctions contre l'agresseur russe. Nouvelle étape du rapprochement entre Kiev et Washington ? Un deal militaire historique sur l'envoi de drones serait envisagé. Les États-Unis s'engageraient à acheter des appareils ukrainiens utilisés sur le champ de bataille, a indiqué Volodymyr Zelensky dans un entretien avec le New York Post ce mercredi 16 juillet. En échange, Kiev devrait acheter une série d'armes à l'Amérique de Trump et partager des informations sur la guerre menée contre la Russie depuis trois ans. « Nous serons prêts à partager cette expérience avec les États-Unis et d'autres partenaires européens », a déclaré le président ukrainien . Kiev serait en pourparlers avec le Danemark, la Norvège ou encore l'Allemagne. « Je pense que c'est vraiment un méga accord, un gagnant-gagnant, comme on dit », ajoute-t-il. Pour lui, ce deal entre les deux puissances permettrait également de soutenir et de renforcer mutuellement les technologies de combat aérien et de drone s. L'Ukraine étant très avancé sur le sujet, ces derniers drones ayant pu pénétrer les défenses russes et frapper jusqu'à plus de 1 200 km au-delà de la frontière. Du côté américain, le secteur des drones est assez vulnérable. Selon des responsables et des experts, les États-Unis accusent un retard technologique et matériel sur la Russie et la Chine . « Le peuple américain a besoin de cette technologie, et vous devez l'avoir dans votre arsenal », a assuré Volodymyr Zelensky. Dans un autre entretien, le 16 juillet, avec le média américain News Max , le dirigeant ukrainien a confirmé l'intérêt des États-Unis pour certains appareils aériens ukrainiens : « Il y a beaucoup de drones que nous sommes les seuls à posséder. J'ai dit à Donald Trump : je veux vraiment acheter des choses chez vous, des choses que vous êtes les seuls à posséder. Il m'a dit que l'Amérique voulait acheter des drones produits par l'Ukraine ». Washington n'a pour l'heure pas réagi à cette annonce du président ukrainien. L'ambassadeur américain auprès de l'Otan, Matthew Whitaker se contentant de préciser ce jeudi que « les choses avancent en fait très rapidement » pour la livraison d'armes à l'Ukraine promise par le président Trump ce lundi.


Le Figaro
a day ago
- Le Figaro
Aux États-Unis, les coupes dans les dépenses voulues par Elon Musk se matérialisent
Réservé aux abonnés DÉCRYPTAGE - Le Congrès américain est en passe d'annuler les crédits votés pour les médias publics et l'aide au développement. Elon Musk a certes quitté l'officine qui a montré le chemin des coupes brutales dans les dépenses publiques, mais ses recommandations sont mises en œuvre petit à petit. Soit à la suite de décisions de justice, comme il y a trois jours lorsque la Cour suprême a autorisé le démantèlement du département de l'Éducation. Soit par des actes du Congrès, comme cela semble imminent avec la suppression des crédits fédéraux à la radio et à la télévision publique, vieil objectif symbolique mais mythique de la droite américaine. Le Sénat a voté à 51 voix contre 48 l'annulation de 9 milliards de dollars de crédits préalablement votés dans le cadre de gros paquets législatifs. Ces crédits spécifiques ont été sortis de leur texte initial de loi par la Maison-Blanche, qui les juge inutiles et nuisibles. Dans l'ensemble soumis à l'abolition se trouve 1,1 milliard couvrant le financement annuel prévu pour le Public Broadcasting Service (PBS) et National Public Radio (NPR). Le reste concerne des aides au développement…


Le Parisien
2 days ago
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« Les dangers sont réels » : le recours aux compagnons IA chez les adolescents inquiète une ONG
Près de trois adolescents américains sur quatre ont déjà utilisé des « compagnons IA », selon l'ONG Common Sense Media , qui s'inquiète des risques que ces assistants d'intelligence artificielle (IA) orientés sur les relations personnelles peuvent représenter pour les mineurs. Quelque « 72 % des ados ont utilisé des compagnons IA au moins une fois » et « plus de la moitié se servent de ces plates-formes plusieurs fois par mois », note l'organisation dans une étude réalisée au printemps aux États-Unis et publiée mercredi. Les compagnons IA sont définis par l'association comme « des amis ou personnages numériques avec lesquels on peut discuter à l'écrit ou à l'oral à tout moment », pour avoir des « conversations personnelles et significatives », des services que fournissent notamment Character. AI et Replika . Le questionnaire présenté aux participants âgés de 13 à 17 ans reconnaît que les plates-formes star de l'IA générative, telles que ChatGPT (OpenAI) ou Claude (Anthropic) peuvent aussi être utilisées de cette façon, mais précise qu'il ne s'agit pas des outils IA d'aide aux devoirs ou de génération d'images. Un tiers des adolescents interrogés dit avoir des échanges avec les compagnons IA qui relèvent des relations sociales, comme s'entraîner à avoir certaines conversations, recevoir du soutien moral, ou encore avoir des interactions amicales ou romantiques. Près de la moitié considère eux ces assistants IA avant tout comme des « outils » ou « programmes informatiques ». Common Sense Media, une ONG qui classe les films, jeux vidéo et applications selon l'âge pour aider les parents, et milite pour la sécurité en ligne, s'inquiète cependant des effets potentiels du recours à ces « amis, confidents et même thérapeutes virtuels ». « Les dangers qu'ils représentent pour les jeunes utilisateurs sont réels, sérieux et bien documentés », assure l'association, citant l'exemple, du « suicide d'un adolescent de 14 ans qui avait développé un attachement émotionnel à un compagnon IA ». L'ONG met en avant la tendance de ces outils à apparaître généralement d'accord avec les utilisateurs, au lieu de les encourager à réfléchir, ce qui est problématique selon elle à un âge où ils développent leur capacité à penser de façon critique. « Plusieurs plates-formes populaires de compagnons IA, dont Character. AI, Nomi et Replika (…) présentent des risques inacceptables pour les utilisateurs de moins de 18 ans », conclut Common Sense Media. « Elles peuvent facilement générer des réponses allant de contenus à caractère sexuel et de stéréotypes offensants à des conseils dangereux qui, s'ils étaient suivis, pourraient avoir des conséquences graves, voire mortelles, dans la vie réelle ». Elle recommande donc de ne pas laisser les mineurs se servir de ces outils. Ces trois entreprises n'ont pas immédiatement répondu à des sollicitations de l'AFP.