
« Une logique mafieuse sous un habillage politique » : quel est ce groupe armé gazaoui qui coopère avec l'armée israélienne ?
soutenait et livrait des armes à un clan palestinien
– si ce n'est plusieurs - opposé au Hamas. Avigdor Lieberman, chef du parti d'opposition israélienne, accusait dans la foulée le gouvernement de « transférer des armes à des groupes de voyous et de criminels qui s'identifient à l'(
organisation
) État islamique ».
Les autorités israéliennes ont assumé, sans nommer la milice. Mais tous les regards se sont tournés vers le gang de Yasser Abou Chabab, tout à coup équipé d'armes flambant neuves et présent dans des zones interdites d'accès. Soucieux de ne pas passer pour un collaborateur avec « l'occupant », le groupe criminel, lui, avait nié.
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Le Parisien
8 hours ago
- Le Parisien
Guerre Israël-Hamas : Netanyahou optimiste sur un accord de trêve à Gaza et une libération d'otages
Après 21 mois de guerre dévastatrice, partageant l'optimisme de Donald Trump , le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a affirmé mercredi qu'il existait « de bonnes chances » de parvenir à un accord sur une trêve à Gaza avec le Hamas et une libération d'otages. Dans la bande de Gaza, affamée, assiégée et dévastée, l'armée israélienne a poursuivi ses bombardements qui ont tué 22 Palestiniens dont six enfants selon la Défense civile locale. La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël, à laquelle l'armée israélienne a riposté en lançant une offensive d'envergure à Gaza qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. « Nous parlons d'un cessez-le-feu de 60 jours , au cours duquel 10 otages vivants et neuf otages morts seraient remis à Israël par ces monstres du Hamas », a déclaré Benyamin Netanyahou à FOX Business Network. Les otages ont été enlevés durant l'attaque du Hamas et emmenés à Gaza. « Oui, je pense que nous nous rapprochons d'un accord. Je pense qu'il y a de bonnes chances que nous l'obtenions », a-t-il ajouté après avoir rencontré lundi et mardi à Washington le président américain. Ce dernier presse le dirigeant israélien, qui se trouve toujours aux États-Unis, de parvenir à un accord pour mettre fin à la guerre. Le chef de la diplomatie israélienne Gideon Saar a lui aussi jugé « possible » un accord. Pour le chef d'état-major israélien, Eyal Zamir, ce sont les opérations de l'armée qui ont « fait avancer un accord ». Benyamin Netanyahou a juré de détruire le Hamas, qui a pris le pouvoir à Gaza en 2007, et proclamé sa volonté de prendre le contrôle du territoire palestinien limitrophe du sud d'Israël. Ces derniers jours, il a répété, qu'outre le retour de tous les otages, il voulait « éliminer » le Hamas et conserver pour « toujours » le contrôle de la sécurité à Gaza. Mais le Hamas insiste publiquement sur un retrait des troupes israéliennes de Gaza, des garanties sur un cessez-le-feu permanent et une reprise en main de l'aide humanitaire par l'ONU et des organisations internationales reconnues. Des exigences rejetées jusque-là par Israël. À Doha, où les nouvelles discussions indirectes entre Israël et le Hamas ont été lancées dimanche via les médiateurs États-Unis, Qatar, Égypte, « il y a eu un échange de vues mais aucune avancée », a dit une source palestinienne. Au contraire, un responsable palestinien s'exprimant sous couvert de l'anonymat a affirmé que la délégation israélienne refusait « d'accepter la libre circulation de l'aide à Gaza » et le retrait des soldats du territoire. D'après le Qatar a dit que les discussions « prendraient du temps ». Mardi, l'envoyé spécial de Donald Trump pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, a dit espérer un accord « d'ici la fin de la semaine » sur une trêve de 60 jours et une libération d'otages. À Gaza, où plus de deux millions de Palestiniens assiégés vivent dans des conditions terribles selon l'ONU, les frappes israéliennes ont continué, tuant notamment dix Palestiniens à Chati (nord) y compris six enfants, d'après la Défense civile. Des tentes de déplacés à Al-Mawassi (sud) ont été aussi touchées. « Nous sommes extrêmement fatigués. Chaque jour, ils parlent d'un cessez-le-feu, mais les massacres continuent », se lamente Oum Ahmed. Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1 219 personnes côté israélien, en majorité des civils. À Gaza, au moins 57 680 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans l'offensive de représailles israélienne, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.


Le Parisien
10 hours ago
- Le Parisien
Israël lance des « opérations spéciales » terrestres au Liban contre le Hezbollah, une première depuis le cessez-le-feu
L'armée israélienne a déclaré mercredi qu'elle avait lancé des « opérations spéciales et ciblées » dans le sud du Liban afin de démanteler des infrastructures du Hezbollah. « Suite à des informations des services de renseignement et à l'identification d'armes et d'infrastructures terroristes du Hezbollah dans plusieurs zones du sud du Liban, les soldats ont lancé des opérations spéciales et ciblées afin de les démanteler et d'empêcher le Hezbollah de se réimplanter dans la région », affirme un communiqué de l'armée israélienne. Sollicitée par l'AFP pour confirmer qu'il s'agissait de la première opération terrestre de Tsahal au Liban depuis le cessez-le-feu conclu en novembre 2024, l'armée n'a pas répondu dans l'immédiat. Les forces de l'État hébreu parlent de localisation et de confiscation d'armes « sur la crête de Jabal Blat » et dans « la région de Labbouneh », situés à deux à trois kilomètres de localités israéliennes de l'autre côté de la frontière. L'armée israélienne a accompagné son communiqué d'une vidéo - que Le Parisien n'est pas en mesure d'authentifier - montrant des soldats qui progressent dans la nuit au milieu d'une zone rurale, qu'elle présente comme étant le sud du Liban. Israël continue de bombarder au Liban malgré la trêve conclue en novembre après un an d'hostilités avec le Hezbollah, affirmant viser principalement les sites et combattants du mouvement libanais, mais aussi, à l'occasion, des membres de son allié palestinien, le Hamas. Mardi, l'armée israélienne avait ciblé un activiste du mouvement islamiste palestinien Hamas dans la région de Tripoli, dans le nord du Liban. Beyrouth a fait état de trois personnes tuées par une attaque israélienne près de Tripoli.


Le Parisien
16 hours ago
- Le Parisien
« Une guerre informationnelle » : comment la Chine veut torpiller le Rafale pour vendre ses propres avions de chasse
Le Rafale, l'un des fleurons français , dans le viseur de Pékin ? Une analyse des services de renseignements français, consultée par l'agence Associated Press , met en lumière une campagne de désinformation menée par la Chine afin de saper la réputation de l'avion de chasse de Dassault, suite à la confrontation militaire entre l'Inde et le Pakistan . Début mai, les deux voisins ennemis se sont lancés dans une dangereuse escalade après l'attentat meurtrier attribué à un groupe islamiste au Cachemire. Au terme d'un affrontement militaire de plusieurs jours , Islamabad revendique avoir abattu cinq appareils indiens, dont trois Rafale . De son côté, New Delhi maintient le flou stratégique, ne divulguant pas le détail de ses pertes.