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« Une logique mafieuse sous un habillage politique » : quel est ce groupe armé gazaoui qui coopère avec l'armée israélienne ?

« Une logique mafieuse sous un habillage politique » : quel est ce groupe armé gazaoui qui coopère avec l'armée israélienne ?

Le Parisien5 days ago
Dans sa guerre contre le Hamas, Benyamin Netanyahou ne recule devant rien. Début juin, les médias révélaient que l'État hébreu
soutenait et livrait des armes à un clan palestinien
– si ce n'est plusieurs - opposé au Hamas. Avigdor Lieberman, chef du parti d'opposition israélienne, accusait dans la foulée le gouvernement de « transférer des armes à des groupes de voyous et de criminels qui s'identifient à l'(
organisation
) État islamique ».
Les autorités israéliennes ont assumé, sans nommer la milice. Mais tous les regards se sont tournés vers le gang de Yasser Abou Chabab, tout à coup équipé d'armes flambant neuves et présent dans des zones interdites d'accès. Soucieux de ne pas passer pour un collaborateur avec « l'occupant », le groupe criminel, lui, avait nié.
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Gaza : des pourparlers difficiles en raison du plan de retrait d'Israël
Gaza : des pourparlers difficiles en raison du plan de retrait d'Israël

Le Figaro

time2 hours ago

  • Le Figaro

Gaza : des pourparlers difficiles en raison du plan de retrait d'Israël

Les négociations à Doha rencontrent «des obstacles et des difficultés complexes», selon une source palestinienne. Les négociations indirectes entre Israël et le Hamas sur un cessez-le-feu à Gaza achoppent sur la question du retrait de l'armée israélienne du territoire palestinien dévasté par 21 mois de guerre, ont indiqué samedi à l'AFP des sources palestiniennes proches des discussions. Pendant les pourparlers à Doha lancés dimanche par le biais des médiateurs - Qatar, États-Unis, Égypte -, l'armée israélienne a poursuivi son offensive dans la bande de Gaza, où 14 Palestiniens ont été tués dans de nouvelles frappes selon la Défense civile locale. La guerre à Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël le 7 octobre 2023. En représailles, l'armée israélienne a lancé une offensive destructrice meurtrière, s'emparant de vastes secteurs de Gaza. Publicité Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a réaffirmé ces derniers jours les objectifs de la guerre : libérer les otages retenus à Gaza, détruire le Hamas et le chasser de Gaza. Il a précédemment indiqué vouloir prendre le contrôle du territoire palestinien situé à la frontière sud d'Israël. Les négociations à Doha rencontrent «des obstacles et des difficultés complexes», a dit à l'AFP l'une des deux sources palestiniennes, en mettant en cause «l'instance d'Israël» à s'en tenir à une carte prévoyant «le maintien de [ses] forces sur plus de 40% de la superficie de Gaza». Selon elle, l'armée israélienne envisagerait de se redéployer tout autour du territoire de plus de deux millions d'habitants, assiégés par Israël depuis 21 mois et qui vivent dans des conditions terribles selon l'ONU. Israël a aujourd'hui pour objectif «d'entasser des centaines de milliers de déplacés» dans le sud de Gaza, «en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays», a accusé la même source. «Des progrès» malgré tout Les médiateurs «ont demandé aux deux parties de reporter les négociations sur le retrait [israélien] jusqu'à l'arrivée de l'émissaire américain Steve Witkoff», a-t-elle poursuivi. «Le Hamas a exigé un retrait total des forces israéliennes de toutes les zones reprises par Israël après le 2 mars 2025», a précisé à l'AFP la deuxième source palestinienne, en accusant Israël «de retarder et d'entraver l'accord, afin de poursuivre sa guerre d'extermination». Elle a néanmoins fait état de «progrès» sur les questions liées à l'entrée des aides humanitaires à Gaza et l'échange d'otages israéliens contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Sur les 251 personnes enlevées lors de l'attaque du 7 octobre, 49 sont toujours retenues à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne. Avant son retour vendredi d'une visite aux États-Unis où il a rencontré le président Donald Trump, Benyamin Netanyahou a affirmé jeudi qu'il était prêt à négocier un cessez-le-feu permanent à Gaza après une éventuelle trêve de 60 jours. Mais il a conditionné un cessez-le-feu permanent à un désarmement du Hamas et à un abandon par ce mouvement de la gouvernance du territoire. Publicité «250 cibles terroristes» Dans la bande de Gaza, parmi les 14 morts, un homme, sa femme et leur enfant ont péri dans leur tente après une frappe nocturne israélienne dans un camp de déplacés de Deir al-Balah (centre), selon Mahmoud Bassal, porte-parole de la défense civile. L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir «frappé environ 250 cibles terroristes» au cours des dernières 48 heures à travers le territoire palestinien. Ces cibles comprenaient «des combattants, des bâtiments piégés, des dépôts d'armes, des postes de lancement de missiles antichars, des postes de snipers, des tunnels et d'autres infrastructures terroristes», a-t-elle détaillé. Compte tenu des restrictions imposées aux médias à Gaza et des difficultés d'accès sur le terrain, l'AFP n'est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties. L'attaque du 7 octobre a fait 1.219 morts du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de données officielles. Au moins 57.823 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans la campagne de représailles israéliennes à Gaza, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Gaza : quel est le « plan de retrait d'Israël » qui entrave les négociations à Doha sur un cessez-le-feu ?
Gaza : quel est le « plan de retrait d'Israël » qui entrave les négociations à Doha sur un cessez-le-feu ?

Le Parisien

time3 hours ago

  • Le Parisien

Gaza : quel est le « plan de retrait d'Israël » qui entrave les négociations à Doha sur un cessez-le-feu ?

Benyamin Netanyahou cherche-t-il vraiment une trêve ? Les négociations indirectes en cours à Doha entre Israël et le Hamas en vue d'un cessez-le-feu à Gaza sont entravées par le plan de retrait d'Israël du territoire palestinien, ont indiqué samedi à l'AFP deux sources palestiniennes proches des discussions. « Les négociations à Doha rencontrent des obstacles et des difficultés complexes en raison de l'insistance d'Israël à présenter, vendredi, une carte de retrait qui n'est en réalité qu'une carte de redéploiement et de repositionnement de l'armée israélienne, et non un retrait réel », a dit une de ces sources. « Israël continue de retarder et d'entraver l'accord, afin de poursuivre sa politique de guerre d'extermination », a ajouté une autre source. Selon la première source palestinienne, la carte présentée par Israël « prévoit le maintien de forces militaires sur plus de 40 % de la superficie de la bande de Gaza », tout autour du territoire de plus de deux millions d'habitants, dévasté par plus de 21 mois de guerre. Le mouvement islamiste palestinien Hamas « rejette fermement » ce plan, a fait savoir cette source, qui aurait pour objectif selon lui « d'entasser des centaines de milliers de déplacés dans une partie de l'ouest de Rafah , en préparation d'un déplacement forcé de la population vers l'Égypte ou d'autres pays ». « Le Hamas a exigé un retrait total des forces israéliennes de toutes les zones reprises par Israël après le 2 mars 2025 » dans la bande de Gaza, a précisé la deuxième source. Elle a souligné que des « progrès » avaient tout de même été réalisés dans les négociations au sujet de l'aide humanitaire et de l'échange d'otages toujours retenus à Gaza contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël.

Craignant d'être menacés au motif de leur « nationalité », une Palestinienne et son fils obtiennent le statut de réfugié en France
Craignant d'être menacés au motif de leur « nationalité », une Palestinienne et son fils obtiennent le statut de réfugié en France

Le Parisien

time16 hours ago

  • Le Parisien

Craignant d'être menacés au motif de leur « nationalité », une Palestinienne et son fils obtiennent le statut de réfugié en France

La Cour nationale du droit d'asile a accordé le statut de réfugié à une Palestinienne et à son fils, estimant « qu'ils craignaient, avec raison, d'être personnellement persécutés » en cas de retour sur ce territoire compte tenu de leur « nationalité » , selon une décision rendue ce vendredi. Ce statut leur a été accordé « en application de la Convention de Genève de 1951, en raison des méthodes de guerre utilisées par les forces israéliennes depuis la fin, en mars 2025, du cessez-le-feu ». « Nous ne pouvons que nous féliciter de cette décision qui fait dire que le conflit d'exceptionnelle intensité (…) met en danger tous les Palestiniens parce que Palestiniens », a déclaré dans un communiqué Me Maya Lino, l'avocate de la requérante. Cette Palestinienne, Mme H., bénéficiait jusqu'alors de la « protection subsidiaire », après avoir fui la bande de Gaza quelques jours après le début des représailles israéliennes aux attaques meurtrières du Hamas, le 7 octobre 2023 . Il y a un an, elle s'était vu refuser par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) le statut plus protecteur de réfugié, défini par la Convention de Genève. L'Ofpra avait reconnu la situation de « conflit d'intensité exceptionnelle » dans le territoire palestinien, mais estimait que la requérante n'avait pas fait état de craintes de persécutions. La CNDA, chargée d'examiner les recours des migrants présents sur le territoire français dont la demande d'asile avait été rejetée par l'Ofpra, s'est réunie en grande formation, avec neuf juges - au lieu de trois habituellement - pour statuer. Par la décision rendue ce vendredi, la Cour a jugé que les ressortissants palestiniens originaires du territoire palestinien non protégés par l'ONU pouvaient bénéficier du statut de réfugié. Dans un autre cas, elle avait jugé, en septembre 2024, que les Palestiniens protégés par l'ONU - environ 1,6 million de Gazaouis sur 2,4 millions - pouvaient déjà bénéficier du statut de réfugié, au vu de la situation actuelle à Gaza. L'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 a entraîné, du côté israélien, la mort de 1 219 personnes, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. L'offensive israélienne menée en représailles a fait plus de 57 000 morts à Gaza, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l'ONU. À l'ONU, le chef des opérations humanitaires, Tom Fletcher, a exhorté, mi-mai 2025, dans un discours choc, les dirigeants mondiaux à « agir pour empêcher un génocide » à Gaza.

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