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Garde nationale à Washington, sécheresse au Québec et droit de vote des femmes

Garde nationale à Washington, sécheresse au Québec et droit de vote des femmes

La Presse4 days ago
La journée passe vite. Voici les trois nouvelles qui ont marqué l'actualité jusqu'ici.
Des habitants de Washington, DC, manifestent contre le projet du président américain Donald Trump de faire intervenir les forces de l'ordre fédérales dans leur ville, le 11 août 2025.
Le président des États-Unis, qui a déclaré officiellement l'état d'urgence sécuritaire, a comparé la criminalité dans la capitale américaine à celle d'autres grandes villes, affirmant que Washington affiche de piètres résultats en matière de sécurité, comparés aux capitales irakienne, brésilienne et colombienne.
Lutte contre la criminalité : Trump ordonne de déployer la Garde nationale à Washington
Sud du Québec : pas une goutte de pluie à l'horizon
La journée de lundi était encore une fois chaude et humide au Québec. Dans plusieurs régions, la sécheresse se prolonge. Environnement Canada a publié des avertissements de chaleur pour de nombreuses régions de l'est du pays, couvrant notamment le sud du Québec.
PHOTO ÉDOUARD DESROCHES, LA PRESSE
Le niveau de la rivière Ouareau dans Lanaudière est anormalement bas à Saint-Liguori… pour le plus grand bonheur de baigneurs qui s'installent sur les pierres exposées pour s'offrir une pause fraîcheur.
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La ville de Washington poursuit l'administration Trump
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La Presse

time25 minutes ago

  • La Presse

La ville de Washington poursuit l'administration Trump

Le président Donald Trump a annoncé la prise de contrôle fédérale du département de police métropolitaine et le déploiement de la Garde nationale pour aider à la prévention de la criminalité dans la capitale nationale, le 14 août 2025. (Washington) La capitale américaine, Washington, poursuit l'administration Trump en justice pour ce qu'elle qualifie de « prise de contrôle hostile » de la police de la ville par le président afin de lutter contre la criminalité, dans une plainte déposée vendredi. Agence France-Presse Plus tôt dans la semaine, Donald Trump a annoncé placer le maintien de l'ordre dans la capitale sous le contrôle de son administration et y déployer des militaires de la Garde nationale, des mesures exceptionnelles pour cette ville qu'il dit « envahie par des gangs violents » et veut « nettoyer ». La procureure générale des États-Unis, Pam Bondi, a également choisi de nommer un nouveau « responsable d'urgence » à la tête de la police. La loi régissant la capitale « n'autorise pas cette usurpation de l'autorité de la ville sur son propre gouvernement », peut-on lire dans la plainte déposée par le procureur de Washington, Brian Schwalb. « Les mesures prises par l'administration sont manifestement illégales », a-t-il ensuite déclaré sur le réseau social X. « C'est un affront à la dignité et l'indépendance des 700 000 Américains » habitant à Washington, a-t-il ajouté. PHOTO JOSE LUIS GONZALEZ, REUTERS Des militaires américains marchent près du Washington Monument, le 14 août 2025. Le président a également mobilisé 800 gardes nationaux, dédiés à « fournir une présence visible dans d'importants endroits fréquentés par le public, à titre de dissuasion », a déclaré jeudi le département de la Défense. À l'inverse des 50 États américains, la municipalité de Washington opère dans le cadre d'une relation particulière avec l'État fédéral qui limite son autonomie. Le département de la Justice de l'administration de Joe Biden avait annoncé début janvier que les faits de criminalité violente à Washington avaient atteint en 2024 leur niveau le plus bas en plus de 30 ans.

Trump et Poutine en Alaska, le moment de vérité
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La Presse

time5 hours ago

  • La Presse

Trump et Poutine en Alaska, le moment de vérité

La base militaire Elmendorf-Richardson, à Anchorage en Alaska, où se réuniront Donald Trump et Vladimir Poutine Trump et Poutine en Alaska, le moment de vérité (Anchorage) Le 15 août 2025 restera-t-il dans l'Histoire comme le jour qui a scellé le sort de l'Ukraine, après trois ans de guerre ? Donald Trump et Vladimir Poutine en décident vendredi, à l'autre bout du monde, en Alaska. Aurélia END Agence France-Presse Ce qu'il faut savoir Donald Trump et Vladimir Poutine se rencontrent vendredi après-midi en Alaska ; Le président américain a indiqué jeudi qu'une rencontre trilatérale avec Volodymyr Zelensky serait nécessaire avant tout accord sur la fin de la guerre ; La Russie réalise ces jours-ci une percée dans la région de Donetsk ; La Russie réclame des parties du territoire ukrainien, la fin des livraisons d'armes occidentales dans le pays et que Kyiv renonce à une possible adhésion à l'OTAN. À croire le président américain, qui n'est pas homme à s'embarrasser de nuances, ce sera tout ou rien. Il se fait fort de savoir en « cinq minutes » maximum si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le président russe sera un fiasco, ou si elle permettra d'esquisser une issue au plus sanglant conflit en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale. Si tout se passe bien, Donald Trump – qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix – assure que « cette rencontre va ouvrir la voie à une autre », à trois, incluant cette fois Volodymyr Zelensky. Il a laissé entendre qu'un sommet tripartite pourrait se tenir très rapidement, et également en Alaska. Mais à son arrivée à Anchorage, le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, semblait plus réservé quant à l'issue de la rencontre au sommet. « Nous ne faisons aucune prédiction », a déclaré à une télévision russe M. Lavrov, qui portait un sweat-shirt arborant ce qui paraît être l'inscription « URSS » en russe. « Nous savons que nous avons nos arguments et notre position est claire et sans ambiguïté. Nous la présenterons », a-t-il simplement ajouté. Attente Le vaste territoire de l'Alaska, lieu symbolique s'il en est, a été cédé par la Russie aux États-Unis au XIXe siècle. Et la base militaire d'Elmendorf-Richardson, où se tiendra le sommet, a joué un rôle stratégique très important pendant la Guerre froide. Vendredi, le président ukrainien et les dirigeants européens en seront réduits à attendre que l'imprévisible président américain, comme il s'est engagé, les informe de la teneur de son tête-à-tête avec Vladimir Poutine. Vladimir Poutine « a aujourd'hui l'occasion d'accepter un cessez-le-feu » en Ukraine, a souligné à quelques heures de la rencontre le chancelier allemand Friedrich Merz, pour qui « le président Trump peut maintenant accomplir un pas significatif vers la paix ». La réunion doit débuter vendredi vers 15 h 30 (heure de l'Est), a précisé le Kremlin. Le tête-à-tête des deux hommes sera suivi par un repas de travail, avec leurs conseillers. Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse, la première depuis une apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires comme un moment de connivence. Pour Kyiv et l'Europe, le pire scénario serait que Donald Trump, depuis toujours fasciné par l'exercice autoritaire du pouvoir de Vladimir Poutine, se laisse convaincre de redessiner la carte de l'Ukraine selon la volonté de Moscou. « Pas le malin » Le président américain a assuré jeudi que son homologue russe ne « ferait pas le malin » avec lui. Ira-t-il toutefois jusqu'à agiter la menace de sanctions paralysantes contre la Russie pour arracher un cessez-le-feu et forcer Vladimir Poutine à revoir à la baisse ses exigences ? Lesquelles sont, en l'état, jugées inacceptables par Kyiv. La Russie réclame que l'Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Louhansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu'elle renonce aux livraisons d'armes occidentales et à toute adhésion à l'OTAN. Donald Trump, qui depuis l'invasion russe de février 2022 renvoie dos à dos les deux belligérants, sans jamais désigner la Russie comme l'agresseur, parle désormais de « donnant-donnant » en matière de concessions territoriales, d'« échange » ou de « partage ». Mais que peut « donner » ou « échanger » Vladimir Poutine, à l'heure où l'armée russe accélère sa progression en Ukraine, forçant les autorités ukrainiennes à évacuer des villages entiers dans la région de Donetsk (est) ? PHOTO ALEXANDER PROTASOV, ASSOCIATED PRESS Un bâtiment touché par une attaque de drone ukrainien, à Koursk À plus de 800 km de la frontière commune, des drones ukrainiens ont touché dans la nuit une raffinerie de pétrole russe à Syzran, dans la région de Samara (sud), ainsi que la ville de Koursk proche de la frontière, tuant une personne, a affirmé l'État-major ukrainien sur Telegram. Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes. Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un « deal » brossé à gros traits, forcément avantageux pour lui. « En colère » Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d'une « grande Russie » qu'il voudrait reconstituer. Cette divergence de tempérament a produit une relation très particulière entre les deux hommes, faite de poussées de tension et de rapprochements spectaculaires. À une quinzaine de kilomètres de la base militaire, dans la ville d'Anchorage, quelques centaines de manifestants se sont réunis jeudi pour afficher leur soutien à l'Ukraine. Garrett Myran, un vétéran de 40 ans, ne décolère pas de la venue du président russe, pour lui un « criminel de guerre » sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale – dont les États-Unis ne sont pas membres. « Nous le recevons à bras ouverts et cela me met incroyablement en colère », a-t-il confié à l'AFP.

Un juge annule les directives de l'administration Trump contre les programmes d'EDI
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La Presse

time12 hours ago

  • La Presse

Un juge annule les directives de l'administration Trump contre les programmes d'EDI

Rassemblement à l'Université du Michigan, en décembre, suivant l'annonce de l'abandon des déclarations sur la diversité comme exigence pour l'embauche, la promotion et la titularisation des professeurs (Washington) Un juge fédéral a invalidé jeudi deux mesures de l'administration Trump visant à supprimer les programmes de diversité, d'équité et d'inclusion (EDI) dans les écoles et universités du pays. Collin Binkley Associated Press Dans sa décision, la juge de district Stephanie Gallagher, du Maryland, a estimé que le département de l'Éducation avait violé la loi en menaçant de couper le financement fédéral des établissements d'enseignement qui poursuivaient leurs initiatives en matière de diversité, d'équité et d'inclusion. Les directives étaient suspendues depuis avril, lorsque trois juges fédéraux ont bloqué diverses parties des mesures anti-EDI du département de l'Éducation. La décision de jeudi faisait suite à une requête en jugement sommaire déposée par la Fédération américaine des enseignants et l'Association américaine de sociologie, qui avaient contesté les mesures du gouvernement dans une action en justice intentée en février. L'affaire porte sur deux notes du département de l'Éducation ordonnant aux écoles et universités de mettre fin à toute « prise de décision fondée sur la race », sous peine de sanctions pouvant aller jusqu'à la perte totale du financement fédéral. Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une campagne visant à mettre fin à des pratiques que l'administration Trump qualifie de discrimination à l'encontre des étudiants blancs et asiatiques américains. La nouvelle décision ordonne au département d'abandonner ces directives, car elles contreviennent aux exigences procédurales. Mme Gallagher a toutefois écrit qu'elle ne se prononçait pas sur le caractère « bon ou mauvais, prudent ou insensé, juste ou injuste » de ces politiques. Mme Gallagher, nommée par le président Donald Trump, a rejeté l'argument du gouvernement selon lequel les notes de service servaient simplement à rappeler aux écoles que la discrimination est illégale. « Cela a entraîné un changement radical dans la manière dont le département de l'Éducation réglemente les pratiques éducatives et le comportement en classe, faisant craindre à des millions d'enseignants que leurs propos, même légaux et bénéfiques, puissent entraîner des sanctions pour eux-mêmes ou leurs écoles », a écrit Mme Gallagher. Democracy Forward, un cabinet d'avocats représentant les plaignants, a qualifié cette décision de victoire importante face aux attaques de l'administration contre l'EDI. « Menacer les enseignants et semer le chaos dans les écoles américaines fait partie de la guerre de l'administration contre l'éducation, et aujourd'hui, le peuple a gagné », a expliqué Skye Perryman, présidente-directrice générale du groupe. Le département de l'Éducation n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat jeudi. Le conflit a débuté par une note du 14 février déclarant que toute prise en compte de la race dans les admissions, les aides financières, l'embauche ou d'autres aspects de la vie universitaire et étudiante serait considérée comme une violation de la loi fédérale sur les droits civiques. Cette note a considérablement élargi l'interprétation par le gouvernement d'une décision de la Cour suprême de 2023 interdisant aux universités de prendre en compte la race dans leurs décisions d'admission. Le gouvernement a fait valoir que cette décision s'appliquait non seulement aux admissions, mais à l'ensemble du système éducatif, interdisant toute « préférence fondée sur la race ». « Les établissements d'enseignement ont endoctriné de manière toxique les étudiants avec le faux postulat que les États-Unis reposent sur un'racisme systémique et structurel'et ont promu des politiques et pratiques discriminatoires », a écrit Craig Trainor, secrétaire adjoint par intérim du Bureau des droits civiques du département. Une autre note, publiée en avril, demandait aux agences éducatives des États de certifier qu'elles n'utilisaient pas de « pratiques illégales en matière de DEI ». Les contrevenants risquaient de perdre des fonds fédéraux et d'être poursuivis en vertu de la loi sur les fausses déclarations, selon la note. Au total, ces directives ont constitué une refonte complète de l'approche du gouvernement en matière de droits civiques dans l'éducation. Elles visaient les politiques créées pour remédier aux disparités raciales persistantes, affirmant que ces pratiques constituaient une forme de discrimination en soi. Ces notes ont suscité une vague de réactions négatives de la part des États et des groupes éducatifs, qui ont qualifié ces pratiques de censure gouvernementale illégale. Dans sa plainte, la Fédération américaine des enseignants a accusé le gouvernement d'imposer des limites « floues et hautement subjectives » aux écoles du pays. Elle a déclaré que les enseignants et les professeurs devaient « choisir entre restreindre leur liberté d'expression et d'association, protégée par la Constitution, ou risquer de perdre des fonds fédéraux et d'être poursuivis en justice ».

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