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Quelques jours après l'annonce d'une escalade militaire à Gaza, Israël revendique l'élimination d'un journaliste de la chaîne al-Jazeera

Quelques jours après l'annonce d'une escalade militaire à Gaza, Israël revendique l'élimination d'un journaliste de la chaîne al-Jazeera

Le Figaro3 days ago
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L'armée israélienne a assumé cette «élimination ciblée» d'Anas al-Sharif, qu'elle accuse d'être un membre de la branche militaire du Hamas.
Anas al-Sharif se savait dans le collimateur de l'armée israélienne, au point d'avoir laissé un message d'adieu sur son compte X à publier après sa mort. Journaliste très connu de la chaîne qatarienne al-Jazeera, il figurait en bonne place sur la liste des « terroristes » surveillés par l'armée israélienne. Lundi, son sort a été scellé. Il a été tué par Tsahal, ainsi qu'un de ses collègues et trois vidéastes dans une tente, qui leur servait de bureau à l'entrée de l'hôpital al-Shifa de la ville de Gaza. L'armée israélienne a totalement assumé cette « élimination ciblée » en affirmant que sous couvert d'activités journalistiques, Anas al-Sharif était en fait à la tête d'une des cellules de la branche militaire du Hamas « responsable de préparatifs de tirs de roquettes contre des civils israéliens et les forces de Tsahal ».
Un porte-parole de l'armée a affirmé avoir rendu public des documents en octobre prouvant « sans équivoque, qu'il était affilié aux activités militaires…
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Un État qui s'étendrait comme au temps du roi Salomon, il y a trois millénaires. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, a évoqué dans une interview sa vision d'un « Grand Israël ». Des propos qui ont indigné les pays arabes, à commencer par l'Égypte et la Jordanie qui ont dénoncé une « escalade » et une « menace à la souveraineté » des pays de la région. L'expression « Le Grand Israël » fait allusion à des frontières bibliques qui engloberaient la Cisjordanie mais aussi une partie des territoires situés dans les pays voisins (Jordanie, Liban et Syrie), Les Israéliens ultranationalistes, comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich. en rêvent. Durant un entretien mardi sur la télévision I24 news, un journaliste a demandé à Benyamin Netanyahou s'il adhérait à la « vision » d'un « Grand Israël ». « Tout à fait », a répondu à deux reprises le Premier ministre. Le Caire demande des clarifications L'Égypte, dont le Sinaï a été occupé par Israël après la guerre de 1967, a dit mercredi « condamner ce qui a été rapporté dans certains médias israéliens à propos de ce qui est appelé le Grand Israël. » Le Caire « a demandé des clarifications à ce sujet, au vu de ce que cela reflète en termes de provocation à l'instabilité, de rejet de l'option de la paix dans la région et d'insistance sur l'escalade », a écrit le ministère des Affaires étrangères. Une « menace à la souveraineté des pays » De son côté, la diplomatie jordanienne a fustigé une « dangereuse escalade provocatrice et une menace à la souveraineté des pays ». Le ministère des Affaires étrangères irakien a condamné jeudi « les déclarations émanant de l'entité d'occupation concernant ce qui est appelé la vision du Grand Israël, et qui révèlent clairement les ambitions expansionnistes de cette entité. » « Ces déclarations représentent une provocation claire pour la souveraineté des pays », a ajouté le ministère. L'Arabie saoudite a exprimé mercredi « son rejet total des idées et projets de colonisation et d'expansion adoptés par les autorités d'occupation israéliennes », réitérant « le droit historique et légal du peuple palestinien à établir son état indépendant ». En février, plusieurs pays arabes, dont l'Arabie saoudite, avaient condamné des propos de Benyamin Netanyahou suggérant la création d'un État palestinien sur le sol saoudien. À lire aussi Israël : 5 minutes pour comprendre les nouvelles implantations de colonies en Cisjordanie

En conflit avec Nasser al-Khelaïfi, le lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane fait reconnaître par l'ONU sa « détention arbitraire » au Qatar en 2020
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Tayeb Benabderrahmane a fait reconnaître par un organe de l'ONU qu'il avait été détenu de façon « arbitraire » au Qatar en 2020. Cité dans l'enquête sur les soupçons de « barbouzeries du PSG », ce lobbyiste est par ailleurs en conflit avec Nasser al-Khelaïfi, le président du club parisien. Dans leur communiqué, les avocats du lobbyiste franco-algérien Tayeb Benabderrahmane évoquent une « condamnation internationale d'une rare clarté », concernant le Qatar, « à l'issue d'une procédure contradictoire », dans un « dossier hautement sensible ». Dépendant du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA, qui n'a pas de pouvoir pour sanctionner les états) a exhorté, dans un avis adopté en avril, lors de sa 102e session, et rendu public mercredi, « le gouvernement (qatarien) à mener une enquête indépendante et approfondie sur les circonstances entourant la détention arbitraire de M. Benabderrahmane et à prendre les mesures appropriées à l'encontre des responsables de la violation de ses droits ». L'homme d'affaires avait été arrêté en janvier 2020 au Qatar sur des soupçons d'espionnage au profit d'un état étranger. Pour ses avocats, Mes Ramaël, Vidal et Ruiz, « cet avis (du GTDA) confirme ce que nous dénonçons depuis le début : M. Tayeb Benabderrahmane a été victime non seulement d'une détention arbitraire, mais aussi d'actes de torture, de menaces et d'extorsion, en violation des principes les plus élémentaires du droit international ». Affaire dite des « barbouzeries du PSG » Pour rappel, ce lobbyiste, ancien conseiller du National Human Rights Committee du Qatar, est cité dans l'enquête à tiroirs liée aux « barbouzeries du PSG ». Benabderrahmane aurait eu en sa possession des documents très compromettants pour Nasser al-Khelaïfi, le patron qatarien du club de la capitale. Après plusieurs mois de détention puis d'assignation à résidence dans un hôtel, dans le petit état gazier du Golfe, avec interdiction de sortir du territoire, le lobbyiste aurait signé un accord sous la contrainte, selon ses dires, en juillet 2020, par lequel il s'engageait à remettre tout « document confidentiel » visant Al-Khelaïfi ; un préalable à sa remise en liberté. L'entourage du dirigeant qatarien, par ailleurs ministre d'Etat - sans portefeuille - dans son pays, a précédemment contesté ces accusations en expliquant que l'intrigant lobbyiste avait été arrêté pour « intelligence avec l'ennemi » et « atteinte à la sûreté de l'État » du Qatar, en étant accusé d'avoir tenté de vendre des informations aux Émirats arabes unis, rival régional. Selon la défense de « NAK », Benabderrahmane n'aurait pas hésité à réclamer des millions de dollars dans le cadre d'un odieux chantage autour de la vie privée d'Al-Khelaïfi, avant la signature de l'accord précité. Benabderrahmane mis en examen dans un dossier distinct Toujours selon la thèse déjà avancée par ses conseils, Al-Khelaïfi fut étranger à l'arrestation de Tayeb Benadberrahmane et n'en aurait eu connaissance qu'en mai 2020. « Ce qui semble oublié, c'est que Nasser al-Khelaïfi est une victime dans cette affaire et il collabore pleinement avec les autorités depuis le premier jour, assurait l'un de ses porte-parole à L'Équipe en janvier 2024. Aucune plainte juridique fallacieuse, aucune interview diffamatoire ne changera l'issue de l'affaire, dont nous attendons la conclusion avec impatience ». Dans une instruction pénale distincte, Benabderrahmane a été mis en examen pour avoir, avec un ancien policier et salarié du PSG et l'ex-majordome d'Al-Khelaïfi, volé des images intimes du patron du récent vainqueur de la Ligue des champions. Il est notamment poursuivi pour « faux et usage de faux », « corruption et trafic d'influence » et « recel d'accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données ». « Obligations internationales » concernant les droits humains Pour revenir à la récente prise de position du GTDA, les avocats de Tayeb Benabderrahmane estiment que « les suites données à cette condamnation formelle, au Qatar comme en France, seront un révélateur clair de la volonté de ces États de respecter - ou non - leurs obligations internationales en matière de droits humains ». Chaque avis du Groupe de travail sur la détention arbitraire « comporte une section de suivi, dans laquelle le Gouvernement (concerné) est invité à présenter dans les six mois les mesures prises concernant la mise en oeuvre de ses recommandations », précise l'organe de l'ONU sur son site internet. Ce qu'a dit aux juges Nasser al-Khelaïfi l'an dernier

Famine à Gaza : des ONG dénoncent une législation israélienne les empêchant d'intervenir
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Famine à Gaza : des ONG dénoncent une législation israélienne les empêchant d'intervenir

La « famine de masse » se propage dans la bande de Gaza. Une législation israélienne réglementant les ONG étrangères a été de plus en plus utilisée pour refuser leurs demandes d'apporter de l'aide dans l'enclave palestinienne, selon une lettre, signée par plus de cent organisations, publiée jeudi. Selon Oxfam et Médecins Sans Frontières (MSF), au moins 60 demandes d'aide ont été rejetées en juillet. La missive cite l'exemple de l'ONG américaine Anera, qui « dispose de plus de 7 millions de dollars de fournitures vitales prêtes à entrer à Gaza, y compris 744 tonnes de riz, suffisantes pour six millions de repas, bloquées à Ashdod (Israël) à seulement quelques kilomètres » de Gaza. Idem pour Care et Oxfam, dans l'impossibilité de livrer respectivement pour 1,5 million de dollars et 2,5 millions de dollars de diverses fournitures. BREAKING: Oxfam & over 100 other organisations call for an end to Israel's weaponization of aid. Since March, millions in lifesaving food & medicine have been blocked from Gaza. New INGO rules could now bar trusted NGOs, silence advocacy & censor reporting — defying international… — Oxfam International (@Oxfam) August 13, 2025 Les relations entre les ONG soutenues par l'étranger et le gouvernement israélien ont longtemps été marquées par des tensions, les autorités accusant souvent ces ONG de partialité. « Les autorités israéliennes ont rejeté les demandes de dizaines d'ONG pour apporter des biens de première nécessité (à Gaza), affirmant que ces organisations ne sont pas autorisées à fournir de l'aide » , indique la déclaration. VidéoIsraël va ouvrir à Gaza des « couloirs protégés » et de nouveaux sites de distributions d'aide Le Cogat, un organisme israélien en charge des Affaires civiles, a rejeté des « allégations mensongères ». « Israël agit pour permettre et faciliter l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, tandis que le Hamas cherche à exploiter cette aide pour renforcer ses capacités militaires et consolider son contrôle sur la population. » « Cela se fait parfois sous couvert de certaines organisations d'aide internationale, que ce soit sciemment ou non », assure le Cogat, selon lequel 380 camions sont entrés mercredi dans Gaza par les accès de Kerem Shalom et Zikim. Au mieux, 90 camions par jour, selon les ONG palestiniennes Le directeur du réseau des ONG palestiniennes à Gaza, Amjad Al-Shawa, a au contraire affirmé à l'AFP que « le nombre de camions entrant dans Gaza (chaque jour) est seulement compris entre 70 et 90 au mieux ». Israël « continue d'empêcher les ONG internationales d'y faire rentrer leurs camions » , a-t-il ajouté. Vidéo« C'est une humiliation » : à Gaza, des largages d'aide humanitaire « insuffisants » et qui sèment le chaos Le gouvernement israélien a approuvé en mars un nouvel ensemble de règles encadrant les ONG étrangères qui travaillent avec les Palestiniens. Leur enregistrement peut être refusé si les autorités estiment qu'un groupe nie le caractère démocratique d'Israël ou « promeut des campagnes de délégitimation » contre le pays. « Malheureusement, de nombreuses organisations d'aide servent de couverture pour des activités hostiles et parfois violentes », a déclaré à l'AFP le ministre de la Diaspora Amichai Chikli, dont le ministère a été chargé de l'enregistrement des ONG. Les organisations « n'ayant aucun lien avec des activités hostiles ou violentes et aucune connexion avec le mouvement de boycott se verront accorder l'autorisation d'opérer », a-t-il ajouté. « Le pire scénario possible de famine » Les ONG affirment que ces nouvelles règles laissent les Palestiniens à Gaza sans aide. « Notre mandat est de sauver des vies, mais en raison des restrictions liées à l'enregistrement, les civils se retrouvent sans la nourriture, ni les médicaments et la protection dont ils ont un besoin urgent », a déclaré Jolien Veldwijk, directrice de Care dans les Territoires palestiniens. Elle avait dénoncé sur CNN « le manque criant de produits d'hygiène, d'intimité, d'eau potable et de soins médicaux pour les femmes et les filles ». In #Gaza, women and girls are facing a crisis that goes beyond war—it's a daily fight for dignity, safety, and health. Jolien Veldwijk, Country Director for CARE Palestine (West Bank and Gaza), spoke to @CNN about the devastating lack of sanitary supplies, privacy, clean water,… — CARE ( (@CARE) August 8, 2025 « Le système d'enregistrement est désormais utilisé pour bloquer davantage l'aide et refuser nourriture et médicaments au milieu du pire scénario possible de famine », accuse la lettre publiée jeudi. Israël accuse le Hamas de détourner l'aide entrant à Gaza, et depuis mai, le gouvernement s'appuie sur la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) soutenue par les États-Unis pour gérer les centres de distribution alimentaire. À lire aussi Gaza, le blocus et la population affamée : insupportable Ces opérations se déroulent souvent dans le plus grand désordre, voire le chaos, et sous les tirs israéliens pour tenter d'y contrôler les foules. Au moins 1 373 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le 27 mai, la plupart par des tirs israéliens, « alors qu'ils cherchaient de la nourriture », avait rapporté fin juillet l'ONU. Des informations à fournir sur leur personnel palestinien Des ONG étrangères et l'ONU ont refusé de coopérer avec la GHF, qu'elles accusent de servir les besoins militaires d'Israël. Surtout, ces organisations redoutent d'être interdites d'activité en Israël et dans les Territoires palestiniens si elles ne transmettent pas au gouvernement israélien des informations sensibles sur leur personnel palestinien.

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