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Le président Pezeshkian accuse Israël d'avoir tenté de l'assassiner

Le président Pezeshkian accuse Israël d'avoir tenté de l'assassiner

La Presse07-07-2025
(Téhéran) Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a accusé Israël d'avoir tenté de l'assassiner, sans toutefois préciser à quel moment, dans un entretien accordé à l'animateur américain Tucker Carlson diffusé lundi.
Agence France-Presse
« Ils ont essayé oui. Ils ont agi en conséquence mais ils ont échoué », a affirmé M. Pezeshkian. « J'étais à une réunion […] ils ont tenté de bombarder la zone où nous tenions cette réunion », a ajouté le président iranien, assurant que « c'était Israël », selon une traduction de ses propos par un interprète.
Le président iranien a également déclaré que son pays n'avait « aucun problème » à reprendre les pourparlers avec les États-Unis, en dépit du bombardement par Washington de plusieurs sites nucléaires en Iran lors de la guerre entre la République islamique et Israël en juin.
« Nous ne voyons aucun problème à reprendre les négociations », a affirmé Massoud Pezeshkian, se demandant toutefois « comment » l'Iran pourrait « à nouveau faire confiance » aux États-Unis.
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Désolé, votre navigateur ne supporte pas les videos (Damas) Israël a bombardé mercredi le QG de l'armée à Damas et menacé d'intensifier ses frappes contre les forces syriennes si elles ne quittaient pas la région méridionale à majorité druze de Soueida où les violences ont fait en trois jours plus de 300 morts. Acil TABBARA, avec Bakr ALKASEM à Soueida et Delphine MATTHIEUSSENT à Jérusalem Agence France-Presse Les autorités syriennes ont annoncé un nouveau cessez-le-feu à Soueida. Et le secrétaire d'État américain, Marco Rubio, a dit espérer une « désescalade » dans le sud de la Syrie dans les « prochaines heures », parlant d'un « malentendu » entre Israël et la Syrie voisine. Un premier cessez-le-feu proclamé mardi est resté sans effet, alors que les affrontements se sont poursuivis dans la journée à Soueida, ville à majorité druze, une minorité ésotérique issue de l'islam, selon des témoins. Les combats entre des tribus bédouines locales et des combattants druzes ont éclaté dimanche dans la province de Soueida et la ville éponyme après l'enlèvement d'un marchand de légumes druze, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les forces gouvernementales et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville de Soueida, jusque-là tenue par des combattants druzes. Mais selon l'OSDH et des témoins, ils ont combattu au côté des tribus bédouines et ont été accusés d'exécutions sommaires de civils et de pillages. Mercredi, l'armée israélienne a mené de nouvelles frappes à Damas, visant l'entrée du QG de l'armée syrienne et une « cible militaire » dans la zone du palais présidentiel. Les autorités syriennes ont fait état d'un mort et de 18 blessés. Une frappe de drones israélienne a aussi visé Soueida, selon l'agence syrienne Sana. Israël, qui assure vouloir protéger la communauté druze, affirme qu'il ne permettra pas une présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière et considère avec méfiance le pouvoir syrien islamiste. « Je suis mort ! » Le ministre de la Défense, Israël Katz, a promis mercredi au pouvoir d'Ahmad al-Chareh des « coups douloureux ». Il a assuré que l'armée frapperait « avec force » à Soueida « pour éliminer les forces qui ont attaqué les druzes, jusqu'à leur retrait complet » et exigé du pouvoir syrien qu'il « laisse tranquilles » les druzes. Un responsable militaire israélien a déclaré à l'AFP que des troupes stationnées à Gaza seraient redéployées à la frontière avec la Syrie. PHOTO JALAA MAREY, AGENCE FRANCE-PRESSE Les troupes israéliennes montent la garde sur la ligne de démarcation entre le plateau du Golan annexé par Israël et la partie syrienne. L'armée israélienne a en outre indiqué avoir identifié des « dizaines de suspects » tentant de franchir la frontière depuis la Syrie. Des dizaines de druzes ont traversé la frontière dans les deux sens, sous les gaz lacrymogènes des forces israéliennes, selon un correspondant de l'AFP sur place. Israël, qui occupe une partie du plateau syrien du Golan depuis 1967, affirme qu'il ne permettra pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, près de sa frontière. À Soueida, des colonnes de fumée s'élèvent de plusieurs quartiers. PHOTO BAKR ALKASEM, AGENCE FRANCE-PRESSE Les forces gouvernementales syriennes et leurs alliés se sont déployés mardi dans la ville jusque-là tenue par des combattants druzes locaux. « Je suis au cœur de la ville de Soueida, à côté du bâtiment du gouvernorat […] Il n'y a aucune possibilité de fuir », a affirmé à l'AFP un habitant joint par téléphone, qui n'a pas dévoilé son identité. « S'ils arrivent ici, je suis mort. Des exécutions sommaires ont lieu dans les rues. » Un correspondant de l'AFP a vu le matin une trentaine de corps gisant par terre, certains de membres des forces gouvernementales et d'autres de combattants en civil. Le ministère de la Défense a affirmé que « des groupes hors-la-loi avaient recommencé à attaquer les forces de l'armée et de la sécurité intérieure dans la ville » et que l'armée continuait de « répondre » à ces tirs. « Sauvez Soueida » Selon l'OSDH, plus de 300 personnes ont été tuées depuis le début des combats dimanche, en majorité des combattants des deux bords ainsi que 28 civils druzes, dont « 21 exécutés sommairement » par les forces gouvernementales. La présidence syrienne s'est engagée à « punir » les auteurs d'exactions. Mercredi, l'un des plus influents chefs religieux druzes, cheikh Hikmat al-Hejri, a lancé un appel au président américain, Donald Trump, au premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, « et à tous ceux qui ont une influence dans le monde ». PHOTO OMAR HAJ KADOUR, AGENCE FRANCE-PRESSE Un membre des forces de sécurité syriennes tire avec une arme à l'épaule lors d'affrontements dans la ville de Soueida. « Sauvez Soueida », a-t-il dit. « Notre peuple est tué de sang-froid. » Cette province abrite la plus importante communauté druze du pays, une communauté qui comptait quelque 700 000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël. Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles islamistes sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.

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Les revenus des petites et moyennes entreprises du secteur automobile ont diminué de 13 % en moyenne, et la moitié d'entre elles ont dit avoir suspendu ou annulé des investissements en raison de l'incertitude causée par la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis. (Toronto) L'Ontario devrait remanier ses programmes destinés à soutenir les entreprises du secteur automobile concernant les répercussions des droits de douane et l'incertitude économique qui en découle. Leur structure actuelle laisse les petites entreprises dans l'embarras, affirme un groupe de défense dans un nouveau rapport. Allison Jones La Presse Canadienne La Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI) a publié mercredi un rapport basé sur un sondage mené auprès de 187 petites et moyennes entreprises du secteur automobile, allant des fournisseurs de pièces aux ateliers de réparation, et a constaté que les droits de douane ont déjà des répercussions. Leurs revenus ont diminué de 13 % en moyenne, et la moitié d'entre elles ont dit avoir suspendu ou annulé des investissements en raison de l'incertitude causée par la guerre commerciale entre le Canada et les États-Unis, ce qui pourrait entraîner des pertes de revenus de plusieurs milliards de dollars ou des investissements manqués, selon le rapport. « Il est impossible pour un propriétaire d'entreprise de savoir réellement ce qui se passe de nos jours », a affirmé Joseph Falzata, coauteur du rapport et analyste des politiques à la FCEI en Ontario, à propos de l'impact des nouvelles sur les politiques commerciales. « Je fais cela à temps plein, et c'est toujours difficile pour moi. On peut donc imaginer un entrepreneur qui travaille 50 à 60 heures par semaine et qui essaie de suivre. » Leurs revenus sont affectés en partie par la hausse des prix et la confusion quant aux produits touchés par les droits de douane, ainsi que par les coûts liés à la recherche de nouvelles chaînes d'approvisionnement, a expliqué M. Falzata. L'Ontario dispose de programmes destinés à soutenir les entreprises du secteur automobile, mais bien qu'appréciés, ils ne sont pas à la hauteur lorsqu'il s'agit de soutenir les petites entreprises, soutient le rapport de la FCEI. Dans son budget du printemps, le gouvernement provincial a annoncé l'investissement de 85 millions dans deux programmes : le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l'Ontario, pour aider les fournisseurs de pièces à moderniser leur équipement, et le Réseau ontarien d'innovation pour les véhicules, pour la recherche et le développement. « Bien que ces programmes aient été créés avec de bonnes intentions, peu de petites entreprises prévoient y recourir, et plus d'un tiers d'entre elles ne sont pas admissibles », indique le rapport de la FCEI. « Ces programmes se concentrent sur l'innovation en recherche et développement et la fabrication à grande échelle, sans tenir compte du fait que la plupart (des petites et moyennes entreprises) du secteur automobile ne peuvent pas se permettre ces processus ou n'y participent pas. » Le nouveau fonds « L'Ontario, ensemble pour le commerce », doté de 50 millions et destiné à aider les entreprises à développer de nouveaux marchés et à trouver des chaînes d'approvisionnement nationales, exige que les entreprises démontrent une perte de revenus d'au moins 30 % et qu'elles investissent 200 000 $ de leurs propres capitaux, ce que le rapport qualifie de « luxe que la plupart (des petites et moyennes entreprises) ne peuvent pas se permettre ». Le gouvernement a déclaré que ses programmes ont déjà aidé des centaines d'entreprises : le Réseau ontarien d'innovation pour les véhicules a soutenu plus de 600 petites et moyennes entreprises depuis sa création en 2019, et le Programme de modernisation pour le secteur automobile de l'Ontario a soutenu 215 projets depuis 2021. « Face à une incertitude économique mondiale sans précédent, notre gouvernement protège et renforce les progrès que nous avons réalisés pour soutenir les petites entreprises du secteur automobile et de l'ensemble de l'économie », a écrit Jennifer Cunliffe, porte-parole du ministre du Développement économique de l'Ontario, Vic Fedeli, dans un communiqué. Selon la FCEI, la meilleure façon d'aider les petites entreprises serait de réduire leur taux d'imposition de 3,2 % à 2 %. Le gouvernement a abaissé ce taux qui était de 3,5 % en 2020.

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