
Fusillade à New York, au moins 20 morts en Ukraine, vers un rapprochement entre Barnier et Philippe à Paris... Les 5 infos à connaître ce 29 juillet
Le président Donald Trump a annoncé lundi la prochaine mise en place par les États-Unis de centres de distribution alimentaire dans la bande de Gaza dévastée par la guerre, où selon lui il y a des signes d'une «vraie famine».
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Le Parisien
5 hours ago
- Le Parisien
Guerre en Ukraine : le Kremlin dit maintenir son « engagement » pour résoudre le conflit après l'ultimatum de Donald Trump
« Nous avons pris note ». Le Kremlin a assuré mardi maintenir son « engagement en faveur d'un processus de paix » en Ukraine , au lendemain d'un nouvel ultimatum de Donald Trump à Vladimir Poutine pour mettre fin à l'offensive russe lancée il y a plus de trois ans. « Nous avons pris note de la déclaration du président Trump hier », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. « L'opération spéciale se poursuit . Et nous continuons à maintenir notre engagement en faveur du processus de paix pour résoudre le conflit autour de l'Ukraine et préserver nos intérêts », a-t-il ajouté, en utilisant l'euphémisme imposé par les autorités russes pour évoquer leur assaut dans ce pays. Quelques heures plus tôt, le président américain Donald Trump avait donné « 10 ou 12 jours » à son homologue russe pour mettre fin au conflit en Ukraine. « Il n'y a aucune raison d'attendre. Nous ne voyons aucun progrès », a déploré le républicain, qui avait déjà, le 14 juillet, donné un ultimatum de 50 jours, sans réel effet sur le terrain . Mais en dépit de cette nouvelle annonce, de nouvelles frappes russes nocturnes ont fait une vingtaine de morts en Ukraine, selon les autorités du pays. Donald Trump a notamment menacé la Russie mardi de sanctions « secondaires », c'est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d'assécher les revenus de Moscou. À son retour au pouvoir en janvier, le président américain avait affiché sa volonté de négocier avec le président russe . Il avait critiqué l'aide apportée par son pays à Kiev, et tenté de se rapprocher de Vladimir Poutine. Mais il a dit depuis être « déçu » du maître du Kremlin, qui n'a pas accepté un cessez-le-feu voulu par Kiev et Washington. Mardi, le porte-parole Dmitri Peskov a regretté un « ralentissement » de la normalisation des relations entre Washington et Moscou. Il a néanmoins assuré que Moscou était « intéressé » par une meilleure « dynamique » dans ce processus. « Pour avancer, nous avons besoin d'impulsions des deux parties », a-t-il dit.


Le Parisien
6 hours ago
- Le Parisien
Guerre à Gaza : la France va larguer de l'aide humanitaire sur l'enclave palestinienne
La France va larguer, « dans les prochains jours », de l'aide humanitaire sur la bande de Gaza, afin de « répondre aux besoins les plus essentiels » de la population civile, confirme une source diplomatique auprès du Parisien. Paris se joint ainsi aux efforts pour aider la population de l'enclave palestinienne, en proie à une situation humanitaire catastrophique après 22 mois de guerre, et des « niveaux alarmants » de malnutrition, selon l'ONU. Lundi, l'Allemagne a elle aussi annoncé qu'elle allait organiser, avec la Jordanie, un « pont aérien de biens humanitaires vers Gaza » . >> Plus d'informations à suivre


Le Figaro
6 hours ago
- Le Figaro
«Face à Trump, l'Afrique doit changer de méthode»
FIGAROVOX/TRIBUNE - La rencontre, début juillet, entre Donald Trump et cinq de ses homologues africains a permis au président américain de réaffirmer son style brutal. Les Africains devraient faire de cette discourtoisie un levier dans leurs négociations, argumente l'avocat mauritanien Jemal Taleb. Jemal Taleb est avocat de l'État de Mauritanie. À découvrir PODCAST - Écoutez le club Le Club Le Figaro Idées avec Eugénie Bastié Ils étaient cinq. Cinq chefs d'État africains à avoir répondu, début juillet, à l'invitation du président américain Donald Trump pour une rencontre organisée à la Maison-Blanche. Le Liberia, la Mauritanie, le Sénégal, la Guinée-Bissau et le Gabon étaient représentés au plus haut niveau. L'événement, censé renforcer les liens diplomatiques et économiques entre les États-Unis et certains pays d'Afrique subsaharienne, a suscité nombre de commentaires. Non pas tant pour le fond des discussions – dont peu d'éléments ont filtré – mais pour la forme, ou plutôt, pour l'absence manifeste de formes diplomatiques. Publicité L'image a fait le tour des réseaux sociaux. On y voit Donald Trump, assis derrière son bureau dans le Bureau ovale, entouré de cinq présidents africains debout, comme figés dans un protocole inversé. À cela s'ajoutent d'autres gestes et propos qui ont dérouté les observateurs : la remarque sur la maîtrise de l'anglais du président libérien Joseph Boakai – alors même que l'anglais est la langue officielle de son pays depuis 1847 –, l'interruption impromptue du président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani alors qu'il s'exprimait. Certains ont crié à l'humiliation. D'autres ont dénoncé la posture docile de dirigeants africains restés impassibles. Et comme souvent, les procès en indignité ont fusé : trop d'empressement à répondre à l'appel du «maître du monde», pas assez de fierté dans l'attitude. Mais ces critiques passent à côté d'un fait essentiel : la responsabilité première incombe à celui qui invite. Et en l'espèce, c'est bien Donald Trump, président atypique, qui a une fois encore imposé son style brutal. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives Fallait-il alors s'attendre à un autre comportement vis-à-vis des dirigeants africains ? Probablement pas. Mais il y a, derrière ces maladresses protocolaires, un message implicite que les pays africains doivent prendre au sérieux. Il ne s'agit pas seulement d'un manque de savoir-vivre, mais d'un révélateur d'un changement plus profond : celui d'une reconfiguration des rapports Nord-Sud. Les États-Unis – et plus largement les grandes puissances – ne cachent plus leur préférence pour des relations fondées sur l'intérêt pur, et ne cherchent plus à masquer leur indifférence aux convenances diplomatiques dès lors que cela sert leur agenda stratégique. Dans ce contexte, les États africains doivent revoir leurs postures. Il ne devrait plus s'agir de quémander une audience ou d'attendre un geste de bienveillance. Le temps des rapports paternalistes, qu'ils soient condescendants ou bienveillants, touche à sa fin. Ce qui se joue désormais, ce sont des partenariats durs, dictés par des logiques d'influence. Et c'est sur ce terrain que les pays africains doivent affirmer leur voix. Face aux provocations, la tentation est grande d'opter pour le coup d'éclat : répondre publiquement à l'affront, dénoncer haut et fort les manquements, claquer la porte. Mais la diplomatie est aussi l'art du temps long et du sang-froid. Le président mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani en a offert une illustration remarquable. Interrompu sans ménagement, il n'a pas réagi à chaud, n'a pas riposté en public. Son mutisme a été critiqué, perçu à tort comme de la passivité. Ghazouani est connu pour sa pondération, sa sobriété, sa méfiance des postures excessives. «Affable, à l'écoute, profondément réfractaire à la violence», disait de lui l'opposant mauritanien Ethmane El Yessa. Son homologue sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a été pointé du doigt pour une attitude jugée trop conciliante. Sa proposition, sur le ton de la plaisanterie, de construire un terrain de golf au Sénégal pour accueillir Donald Trump, a été interprétée par certains commentateurs comme une tentative maladroite de flatter un hôte notoirement insensible aux formes diplomatiques classiques. À lire aussi Aide humanitaire, droits de douane, immigration... L'Afrique, cible facile de Donald Trump Publicité Il est légitime d'attendre du respect. Mais il est tout aussi stratégique de savoir ne pas réagir à chaque offense. À condition, bien sûr, que le silence soit habité, et qu'il s'accompagne d'une défense ferme des intérêts nationaux. L'Afrique doit sortir du piège de l'émotion immédiate et se doter des instruments de son affirmation : diplomatie économique, influence culturelle, alliances sélectives. Il ne s'agit pas d'accepter l'humiliation. Il s'agit de comprendre que la scène mondiale est un théâtre de jeux de pouvoir, où les formes comptent moins que les résultats. Et dans cette arène, les dirigeants africains gagneraient à adopter une diplomatie d'influence, patiente, méthodique, et moins soucieuse de posture que d'impact. L'épisode de la Maison-Blanche aura donc eu au moins un mérite : rappeler que la courtoisie n'est pas toujours au rendez-vous des puissants, mais que la maîtrise de soi peut être une arme redoutable. Trump, fidèle à lui-même, a «fait du Trump». Aux Africains, désormais, de faire de cette discourtoisie un révélateur – et un levier – pour repenser leur place dans le monde.